La F1 étudie actuellement des moyens d’améliorer le spectacle lors du Sprint, en organisant potentiellement toute la journée du vendredi autour de cet évènement, avant de revenir à des essais libres et des qualifications le samedi, en vue du Grand Prix le dimanche.
Dissocier plus nettement le Sprint du Grand Prix et autoriser des changements à nouveau le samedi serait une idée qui aurait la faveur des patrons d’équipe. D’autres suggestions ont inclus un sprint sur grille inversée (pour le top 10 au moins), ou même un championnat autonome des Sprints, mais il y a beaucoup moins de soutien pour ces propositions.
Max Verstappen ne s’intéresse lui à aucun de ces ajustements, il souhaite toujours la fin des sprints. Ni plus, ni moins.
"Comme je l’ai toujours dit ‘Pourquoi ? Pourquoi devons-nous essayer d’inventer quelque chose ?’. La F1 fonctionne si vous vous assurez simplement que les voitures sont compétitives et que les règles restent les mêmes pendant longtemps. Pourquoi inventons-nous toujours de nouvelles choses ?"
"Cela ressemble presque à de la folie de dire ’Oh, nous devons trouver quelque chose’. Laissez la F1 comme elle est. Le Sprint n’a rien changé, à part plus d’intérêt pour le vendredi et les fans sur place. Mais pour toute la F1, les télés, les gens chez eux ? Pas grand chose."
"Pourquoi devons-nous soudainement inventer d’autres choses pour essayer de rendre le tout divertissant ?
"Si vous avez une bonne course avec des voitures proches les unes des autres, alors vous n’avez pas besoin d’un autre format ou d’un week-end Sprint."
Concernant un championnat spécifique aux Sprints, le pilote Red Bull est encore plus désenchanté.
"Cela ne veut rien dire pour moi, même si vous le gagnez. C’est pareil maintenant. Vous franchissez la ligne en premier et vous dites, ok c’est très bien mais c’est demain la course. Il n’y a aucune satisfaction à gagner un Sprint pour moi."
"Honnêtement, pour moi, ils peuvent faire ce qu’ils veulent avec le format Sprint parce que je ne trouve pas vraiment ça intéressant."
"Comme je l’ai déjà dit, pourquoi devons-nous continuer à essayer d’apporter des changements alors que j’ai l’impression que cela échoue."