Le calendrier F1 de l’an prochain prévoira un nombre record de 23 courses… mais les nouveaux circuits qui ont appelés en renfort cette année (Portimao, Imola, Mugello, Istanbul, Nürburgring) en sont, comme attendu, les grands absents.
Au contraire, l’Arabie saoudite a été ajoutée au calendrier, tandis que de nombreux circuits critiqués par les pilotes, comme Sotchi, ont été confirmés.
Visiblement, Max Verstappen n’a pas été de ceux goûtant ce calendrier 2021. Le pilote Red Bull n’a pas hésité à le dire en conférence de presse à Istanbul : il veut voir plus de circuits old-school, et moins de « tilkeries » (du nom du designer des circuits modernes).
« Nous avons eu quelques bonnes courses. Portimao était cool, j’espère juste que nous aurons un peu plus d’adhérence si jamais nous y revenons. »
« Imola était sympa, je pense que la piste était très old-school. J’ai aussi apprécié le Nurburgring, il y en a donc quelques-uns qui pourraient remplacer certains Grands Prix que nous avons au calendrier. »
Et s’il ne fallait retenir qu’un seul circuit pour le Néerlandais ? Il cite Imola... et voudrait sacrifier certains circuits modernes, qu’il se refuse cependant à citer !
« Je choisirais Imola. C’est un peu plus old-school, tu as des graviers dans certains virages, donc si tu vas trop loin, c’est fini. Le Mugello, c’était bien aussi. »
« Mais comme je l’ai dit, il est préférable d’enlever quelques-uns des circuits que nous avons maintenant et de faire revenir ces autres circuits [old-school] au calendrier. »
23 courses, cela fait beaucoup, surtout s’il y a finalement peu de circuits attirants.
Sebastian Vettel s’est donc aussi inquiété d’un risque de saturation de la part du public et des fans. Le pilote Ferrari se soucie également du bien-être des mécanos qui ne manqueront pas d’être éprouvés.
« Nous sommes largement suivis, non seulement sur la piste, mais aussi à la TV. Et à un moment donné, évidemment, on sature et les gens ne veulent probablement pas voir un autre Grand Prix. »
« Mais ce n’est pas à moi d’y penser. Je pense qu’il est bien plus important de savoir si les équipes pourront faire 23 courses parce que c’est un sacré effort. Ce n’est pas seulement une heure et demie que vous voyez le dimanche, c’est beaucoup plus de travail en coulisses. »
« L’autre chose, c’est le type de début de saison que nous aurons et la durée de la pandémie. Je pense que cela dictera aussi le calendrier de l’année prochaine et probablement au moins le début de la saison. »
« Mais nous espérons tous que d’ici là, nous serons revenus à la normale, que les gens pourront venir aux courses, etc. et que nous pourrons à nouveau nous concentrer sur les courses. »