Max Verstappen estime qu’il a besoin d’une monoplace plus prévisible pour aller défier Lewis Hamilton et Valtteri Bottas pour les victoires et, éventuellement, le titre pilotes cette année.
Les deux courses successives en Autriche ont démontré que la RB16 pêche encore dans plusieurs domaines, du côté de la puissance moteur certes, mais aussi dans son comportement, avec un caractère imprévisible par moments.
"Toute voiture est difficile lorsque vous la conduisez à la limite. Il s’agit plutôt d’un problème de prévisibilité en ce qui nous concerne," révèle Verstappen en Hongrie.
"Le premier week-end, ce n’était pas le cas, c’était vraiment délicat, c’est pourquoi je suppose qu’il y a eu des erreurs de ma part et des sorties de piste."
"Pour la deuxième semaine, je ne pense pas qu’il y ait eu d’énormes problèmes sur le sec. L’équilibre de la voiture était bien, je n’avais plus rien de ce qui m’inquiétait, ou ce que je ressentais, donc nous avons définitivement réglé beaucoup de choses."
"La première semaine, nous nous sommes trompés, la deuxième semaine, c’était beaucoup mieux. À basse vitesse, nous sommes très compétitifs, c’est donc un point positif. Mais dans les quelques virages à grande vitesse, chez Mercedes, ils sont juste très forts."
"Vous regardez leurs tours embarqués et leur voiture est très stable et prévisible. La mienne, comme je l’ai dit, la deuxième semaine, c’était beaucoup plus prévisible, mais il semble qu’ils savent aller encore plus loin."
"Ils peuvent vraiment jeter la voiture et elle semble juste accrochée à la piste. Nous allons essayer de travailler pour avoir quelque chose comme ça. Cela a beaucoup d’impact sur la durée de vie des pneus aussi quand vous avez une voiture très stable. Ce n’est pas seulement sur un tour mais aussi sur la durée de la course, pour garder le dessus sur vos pneus. Mercedes semble aussi un peu en avance sur ce sujet également."
Dans ces conditions, Verstappen croit-il que Red Bull peut faire des avancées assez rapidement ?
"Nous nous sommes tirés une première balle dans le pied avec un abandon le premier week-end. Il y a de plus en plus de courses confirmées, c’est une bonne chose pour avoir du temps mais nous n’aurons jamais un calendrier aussi rempli qu’à l’origine. Pour avoir une chance, nous devons commencer à gagner."
"Nous sommes derrière eux mais je n’abandonne pas. Nous aurons de bonnes réponses sur nos chances ici en Hongrie."