Max Verstappen n’a pas hésité à affirmer très clairement que Ferrari trichait avec son moteur et, selon lui, la mauvaise forme de la Scuderia en course est directement liée à la directive technique adressée par la FIA concernant les moteurs.
Selon cette directive, toute essence injectée dans le moteur doit passer par le débitmètre et le contourner d’une manière ou d’une autre pour augmenter le débit maximum (et donc la puissance) est interdit.
"Pour moi ce n’est pas étrange. Vous pouvez vous même remplir les blancs... Voilà ce qui arrive quand on arrête de tricher, bien entendu. C’est bien, le sport s’est correctement penché sur cette question. Mais, maintenant, nous allons continuer à surveiller la situation de près, c’est évident," a lancé Verstappen à la télévision hollandaise.
Avant d’en remettre une couche quelques minutes plus tard...
"Je ne suis pas du tout surpris du manque de rythme de Ferrari. Après ce qui est sorti (de la FIA). Cela explique tout."
Charles Leclerc, le seul pilote Ferrari à l’arrivée hier (4e derrière Verstappen) n’a pas hésité à répondre directement à son rival.
"C’est une blague, non ? Pour être honnête, il n’a aucune idée de ce qu’il dit. Il n’est pas chez Ferrari."
"Nous savons exactement ce que nous faisons. Je ne sais même pas pourquoi il l’ouvre sur ce sujet. Il ne sait rien de nous."
Toto Wolff, le directeur de Mercedes F1, est lui plus prudent dans ses propos concernant la forme de Ferrari à Austin.
"Nous venons d’avoir une discussion rapide à propos des données de la course et les courbes de vitesse de poins sont totalement différentes des dernières courses. Mais est-ce que c’est dû à la directive technique ? Je ne peux évidemment pas le dire parce que je ne sais pas ce que Ferrari a fait sur cette course."
Mise à jour : Ferrari n’a pas tardé à réagir et à répondre à Max Verstappen (lien vers l’article).