Sebastian Vettel admet avoir été très frustré lors de son abandon au Grand Prix de Russie.
A la radio, lorsque son ingénieur lui a annoncé que son MGU-K était en panne et qu’il fallait s’arrêter, il a lancé qu’il souhaitait qu’on "ramène ces putains de V12 !" en référence au moteur atmosphérique et non hybride utilisés dans le passé.
L’Allemand admet qu’il a été un peu loin.
"Evidemment ce n’est pas sérieux. Ce n’est pas une option. Ces unités de puissance sont très complexes mais très fascinantes du côté de l’ingénierie. Bien entendu, j’ai ma propre opinion et j’adore les moteurs atmosphériques," explique le pilote Ferrari.
"Cependant, je ne crois pas qu’au delà de l’avancée de la technologie pour les constructeurs, cela ait de très bons côtés pour nous les pilotes ou pour les gens qui regardent le sport."
"Evidemment, encore une fois, j’ai dit ça sur le coup, j’étais très amer. Je pilotais bien jusqu’à mon abandon et cela allait être un bon après-midi pour nous. Malheureusement cela a été le début de la fin stratégique de notre course."
"Mais il ne faut pas chercher à voir plus loin que la première réaction, quand un pilote abandonne : on n’est jamais très heureux sur le moment !"
Et Vettel calme tout de suite d’éventuelles nouvelles rumeurs de retraite suite à sa frustration.
"Je préviens déjà : il n’y a pas d’autres catégories similaires à la Formule 1 qui utilise des V12. Sinon j’y aurais déjà pensé ! (rires)"