Mercedes était apparue quelque peu en retrait sur le plan de l’équilibre général de la monoplace en première semaine, à Barcelone, surtout au vu de la stabilité impressionnante de la SF90.
Or depuis le début de la deuxième semaine, l’équipe allemande a amené nombre d’évolutions aérodynamiques, qui seront toutes utilisées à Melbourne, pour le premier Grand Prix.
Ces changements profonds sont-ils de nature à inquiéter Sebastian Vettel, sur la force de réaction apparemment remarquable de la marque à l’étoile ? Ce qui est certain, c’est que le pilote Ferrari a observé de près la monoplace grise…
« Oui, cela m’intéresse aussi. J’ai été un peu surpris de voir que la voiture avait tant d’innovations. Mais tout le monde choisit sa propre manière de travailler. »
« Bien sûr, c’est intéressant de voir ce qui arrive ici, à Barcelone. Mais c’est seulement à Melbourne que tout se décantera vraiment. »
Même avec ce nouveau package aérodynamique, évaluer la performance des Mercedes, comme des autres F1, n’est pas chose aisée lors des essais hivernaux. Mais comme tout le monde, Sebastian Vettel essaie de se faire sa propre idée… Comment s’y prend-t-il ?
« Vous vous posez toujours des questions quand vous regardez les autres. A quel point leur voiture était lourde, quelle quantité d’essence embarquaient-ils ? Combien de puissance moteur utilisaient-ils ? A quel point la batterie était déchargée durant le tour ? »
« Ces trois facteurs sont des inconnues. Nous connaissons les pneus, donc ce n’est pas tellement un grand point d’interrogation. »
Pour ces trois raisons avancées par le quadruple champion du monde, il ne faut ainsi pas tirer trop de conclusions sur l’état des forces en présence…
« Je n’ai pas exactement analysé les temps mais je pense que nous devrions être pas mal. Nous avons certaines personnes, chez Ferrari, qui sont meilleures que moi pour le faire. Red Bull a définitivement l’air très solide et constante, et jusqu’à présent, fiable. »
« Il y a quelques surprises. Alfa Romeo a l’air très bonne. Mercedes, c’est difficile à dire exactement, de notre point de vue pour le moment. Certains relais ont l’air très bons, d’autres moins, donc… c’est le lot des essais hivernaux. »
C’est enfin dans le paddock de Barcelone que Sebastian Vettel peut mieux faire connaissance avec son nouveau coéquipier, Charles Leclerc. Et à ce propos, l’Allemand a eu un petit trait d’esprit…
« J’ai plus parlé avec Leclerc en deux jours qu’avec Kimi en plusieurs mois ! »