Sebastian Vettel s’est retrouvé cette semaine au centre de spéculations en cours selon lesquelles il pourrait bientôt se lancer dans une tentative pour revenir en Formule 1.
Le quadruple champion du monde, fraîchement retraité en 2023, sera présent à Suzuka le week-end prochain pour un « projet » encore non divulgué – presque certainement lié au domaine environnemental.
Mais cela a multiplié les questions des journalistes sur un retour potentiel en F1.
"Vais-je revenir ? J’ai déjà dit cette semaine après la démonstration au Nurburgring que je ne cherchais pas à le faire. Pas activement. Mais je ne peux pas dire que je ne reviendrais jamais parce qu’on ne sait jamais vraiment ce qui peut arriver," confie Vettel.
Sous-entendu : une bonne proposition s’étudie toujours !
"Vous pouvez le comprendre ainsi. Imaginez qu’un très bon baquet se libère et qu’on me fasse une proposition."
"Vous savez, je reste en forme. Parce que je le veux, pas parce que je veux revenir ou si quelqu’un se blesse, ce n’est pas à cause de ça."
"Je suppose que mon cou manque d’entrainement mais ce n’est pas possible de le faire correctement. Sinon tout le reste est plutôt bien côté forme, je dirais."
Alain Prost, Niki Lauda, Nigel Mansell, Fernando Alonso et Kimi Raikkonen : autant de champions du monde qui ont fait un retour en F1.
"C’est pour ça que je ne peux pas dire jamais. Parce que tu ne sais pas. Je pense que si vous leur aviez demandé à tous, certains d’entre eux auraient probablement dit ’non’ à un retour mais, à la fin, ils sont tous revenus. Je ne peux donc pas l’exclure de mon côté."
Son ancien patron chez Red Bull, le Dr Helmut Marko, a ajouté de l’huile sur le feu cette semaine en admettant qu’il pense que les jours de pilotage de Vettel ne sont pas encore terminés.
"Je lui parle au téléphone de temps en temps. Nous échangeons des idées et sommes de bons amis. Mais pour le moment, je n’ai pas l’intention de revenir."
"La F1, la compétition me manquent beaucoup à certains moments mais pas le stress qui allait avec tout ça."
"Je me débrouille bien en ce moment dans ma retraite. Mais rien ne m’a poussé à bout comme la Formule 1. A un moment, cette montée d’adrénaline s’épuise, et ensuite il faut passer à autre chose."
"Je suis toujours en train de chercher des choses à faire et ce processus est passionnant en soi."