Sebastian Vettel a été clair aujourd’hui en Hongrie : après sa retraite à la fin de la saison, il a envie de voir un pilote en particulier à sa place. Et sans surprise, sa préférence va à Mick Schumacher, qui est toutefois sous contrat avec Ferrari et semble enfin avoir pris son rythme chez Haas F1.
Vettel a informé Aston Martin de sa décision hier et confirme aujourd’hui qu’il avait eu une brève discussion avec le propriétaire de l’équipe, Lawrence Stroll, sur l’avenir de son baquet.
"Eh bien, évidemment, j’ai parlé à Lawrence hier et lui ai dit que je n’allais pas continuer. Nous avons eu une très, très brève conversation sur ce qui pourrait arriver ensuite. J’ai mon avis et je lui ai donné."
"Mon avis ? Je pense très fort à Mick. Je ne suis pas tout à fait objectif car je suis très proche de lui. Mais je pense que c’est un excellent pilote et qu’il apprend. Il continue d’apprendre quand les autres ralentissent ou cessent de progresser. Il a des qualités mais il est aussi très jeune encore, il n’a pas beaucoup d’expérience."
"Je ne sais pas, ce n’est pas ma décision. Si on me le demande plus précisément, si un choix doit être fait entre plusieurs pilotes par l’équipe, je donnerai mon avis et je ne me retiendrai pas. Mais à la fin, c’est l’équipe qui devra prendre cette décision, pas moi."
Interrogé sur les commentaires de Vettel, Mick Schumacher a répondu :
"Évidemment, je suis sous contrat (avec Ferrari) et je pense qu’il y a encore beaucoup à faire ici chez Haas. C’est donc là que je me concentre pour le moment. Et pour l’avenir, on verra."
"Je ne dis jamais ’jamais’," lorsqu’il lui a été demandé s’il excluait un transfert en 2023 chez Aston Martin F1.
"Mais je me concentre actuellement sur Haas."
Mick a aussi commenté la retraite de son mentor.
"Il laissera un gros vide derrière lui, c’est certain. C’est évidemment quelque chose qui me touche probablement un peu plus que d’autres, simplement parce que je perds un ami dans ce sens."
"Évidemment, je le verrai à côté de la piste, mais sur la piste, pour juste avoir quelqu’un à qui parler, c’est définitivement une perte."