Vainqueur à Singapour devant Charles Leclerc après une stratégie parfaitement exécutée par Ferrari, Sebastian Vettel comprend que son coéquipier se soit énervé à la radio après avoir subi l’undercut de l’Allemand.
Comme nous vous le rapportions, le Monégasque a reconnu ce jeudi s’être un peu trop énervé à la radio dimanche dernier, et Vettel pense que l’attitude de Leclerc est normale.
"Je ne pense pas qu’il faille trop interpréter ces messages car nous pilotons, nous ouvrons la radio, et je pense que si vous faisiez le même exercice avec n’importe quel joueur de foot, ou n’importe quel golfeur, vous seriez surpris. Il n’y a aucun intérêt à essayer de comprendre la raison derrière ce que disent les gens dans ces moments-là."
"Je pense que c’est normal, il voulait gagner. Il était agacé quand il a réalisé qu’il était derrière, et je pense que dans la situation inverse, j’aurais été tout autant agacé. Cela fait partie des émotions qui passent quand vous pilotez. Si elles n’étaient pas là, cela voudrait dire qu’on s’en foutrait, et je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de pilotes qui s’en foutent."
Il explique avoir apprécié le traitement équitable que Ferrari cherche à faire de ses pilotes, et rappelle que lorsque l’on court pour le Cheval cabré, c’est toujours l’équipe qui prime sur le pilote, quel qu’il soit.
"Nous courrons pour Ferrari qui est, je pense, la plus grosse équipe. J’ai aussi dit cela à la radio après la course, que Ferrari est plus grande que moi, que nous. Même Michael [Schumacher] n’est pas plus grand que Ferrari, si vous voyez ce que je veux dire. Et c’est un très grand."
Enfin, il explique pourquoi il n’a pas été très exubérant sur sa célébration de victoire après l’arrivée : "Au départ, j’ai oublié d’activer la radio. Puis je m’en suis rendu compte. Ensuite, j’ai ouvert la radio un peu plus tard et je crois avoir parlé en majorité en italien."