Sebastian Vettel semble aborder la saison 2019 de manière différente, peut-être de manière plus détendue que l’an dernier.
Le pilote Ferrari est probablement apaisé par le nouveau climat qui règne chez Ferrari mais il se dit aussi qu’il voit un psychologue. Dans les colonnes du journal L’Equipe, il dément et explique son approche actuelle.
"L’an dernier aussi, les médias parlaient d’une transformation. Peut-être sont-ce les débuts de saison qui me réussissent plutôt bien ; et les fins d’année qui me rendent grognon, quand je ne gagne pas. À part la moustache, je n’ai rien changé," explique-t-il.
"Pas besoin d’être un génie pour comprendre que, l’an dernier, l’atmosphère dans l’équipe était tendue. Jusqu’à l’été, tout s’est bien passé. Mais, à partir de Monza,les choses ont commencé à mal tourner. En soi, le résultat n’est pas si mauvais. Il aurait pu être meilleur, bien sûr. Mais après cette course, nous avons perdu la voiture, nous nous sommes égarés dans les développements techniques jusqu’à la victoire de Kimi (Räikkönen) à Austin."
"Là, on a retrouvé la voiture. Les égarements techniques et la tension dans l’équipe ont rendu ces moments peu appréciables pour tout le monde, moi le premier. J’ai appris. (...). Je veux gagner, je veux être le vainqueur. Je veux gagner avec cette équipe. L’an dernier, Mercedes et Lewis ont gagné. Ils nous ont battus sans discussion. Il n’y a rien à redire."
Quant au fait qu’il se rendrait chez un psychologue, comme Romain Grosjean, il dément.
"Non. Je ne sais pas d’où viennent ces rumeurs mais je ne vois pas de psychologue. Je ne dis pas que ce n’est pas bien mais je ne pense pas en avoir besoin. Avec ma vie de famille, très réglée, je pense avoir… un psychologue à la maison."
"Romain en voit toujours un ? C’est très bien pour lui. J’ai vu des psychologues à une époque. Mais je n’en vois plus. Avec une famille et des amis qui vous sont chers et qui tiennent à vous, je pense que l’on a alors les signaux à la maison qui permettent de déceler une potentielle faiblesse."