Sebastian Vettel et Charles Leclerc ont échangé leurs casques après le Grand Prix d’Abu Dhabi, 38e et dernière course disputée en tant qu’équipiers au sein de la Scuderia Ferrari.
L’Allemand a lourdement insisté sur les messages disant à son jeune équipier de ne pas gâcher son potentiel, laissant penser qu’il lui conseillait de quitter l’équipe transalpine si la situation ne s’améliorait pas rapidement.
"Tu es le pilote le plus talentueux que j’ai croisé en 15 ans de F1, ne gâche pas cela" a écrit Vettel comme un message subliminal. "Mais sois sûr, quoi que tu fasses, d’être heureux et de sourire. Merci pour tout !"
Plus tard, auprès des médias, il a confirmé son sentiment : "Charles me manquera. Il m’a donné des maux de tête ici et là, nous étions à des points différents de notre carrière et de notre vie, mais c’est un gars bien et je pense qu’il est un champion d’avenir. J’espère qu’il aura la voiture qu’il mérite."
Leclerc a également été dithyrambique au sujet de son aîné, qui a connu une saison 2020 très difficile : "C’est un pilote incroyable. Seb sait ce que je pense de notre relation. On a eu quelques moments délicats mais il m’a accueilli dans l’équipe quand j’étais nouveau, et ça a eu beaucoup d’importance car j’étais intimidé de piloter aux côtés d’un quadruple champion du monde."
La presse italienne n’a en tout cas pas été impressionnée par les performances de Ferrari à Abu Dhabi et note la fin catastrophique de l’aventure avec Vettel, la Gazzetta dello Sport n’hésitant pas à parler de "torture".
Le Corriere della Sera juge que "ce qui était un rêve il y a six ans est devenu un cauchemar. Le contrat forcé entre Vettel et Ferrari, qui ont dû vivre ensemble jusqu’en fin de saison, n’était bon pour personne. Maranello a pris part à la saison avec un seul pilote, Charles Leclerc."