Lors des deux départs du Grand Prix de Bahreïn, Sebastian Vettel et Charles Leclerc se sont mesurés et ont failli se toucher. Le Monégasque a été auteur d’attaques osées qui ont déclenché l’ire de son équipier auprès de son ingénieur de piste.
Vettel s’était alors énervé : "Et encore une fois ! Il ne peut pas faire ça comme si je n’étais pas là. C’est comme en Styrie, sérieusement ! Cette fois, j’aurais pu avoir un accident, peut-être que c’était la meilleure option."
Il avait ensuite continué à s’agacer par la radio : "Toute la matinée [lors du briefing], on parle de se laisser de la place, et il vient ensuite vers l’espace le plus serré, qui n’existe pas, et il faut prier que l’autre vous voit et s’écarte du chemin."
Leclerc révèle que les deux hommes se sont expliqués par la suite, il admet que l’espace n’était peut-être pas assez important mais assure avoir pris moins de risques qu’en Styrie, où les deux hommes s’étaient accrochés.
"De mon côté, la seule chose que je puisse dire, c’est que c’était extrêmement serré" a déclaré Leclerc. "Mais d’un autre côté, contrairement au Grand Prix de Styrie où je ne m’étais pas montré, cette fois, j’ai essayé qu’il me voit."
"Il y avait un très petit espace, j’y suis allé et je me suis assuré qu’il me voit. On pourrait dire qu’il n’y avait pas assez de place entre nos voitures, vu qu’on est dans la même équipe."
De son côté, Vettel était ravi de s’être expliqué avec son équipier et se tourne vers la suite : "Nous n’avons pas besoin d’en faire tout un plat. C’était serré. Je pense que lorsque l’on a trois voitures au premier virage, ça fonctionne parfois, mais la plupart du temps ce n’est pas le cas. Nous en avons parlé, nous passons à autre chose."