Mick Schumacher va disputer son premier meeting de F2 ce week-end à Bahreïn, au sein de l’écurie Prema. La semaine suivante, le fils du Kaiser vivra encore un grand moment : mardi, il pilotera la Ferrari SF90 en essais privés ; et mercredi, il pilotera à nouveau une F1, une Alfa Romeo cette fois-ci.
Mick Schumacher est membre de la FDA (Ferrari Driver Academy), et peut logiquement compter sur le soutien du pilote titulaire, Sebastian Vettel – compatriote de surcroît – dans ce grand moment pour lui. Sebastian Vettel a eu ainsi quelques mots d’encouragement pour le jeune pilote de Prema, qui aura beaucoup de pression médiatique à supporter ou ignorer, ces prochains jours.
« Avec le nom de Michael, il y a certainement un peu d’attente, mais au bout du compte, en F1, il faut prouver que vous avez la vitesse. »
« Jusqu’à présent, Mick Schumacher y est vraiment bien parvenu, il mérite cette chance. Maintenant, nous devrions lui donner du temps pour qu’il fasse son travail. Ce n’est pas facile pour lui mais d’un autre côté, il en a l’habitude, donc nous verrons. Mais bien sûr, ces essais privés, c’est une grande source d’excitation. »
Carlos Sainz sait encore mieux que Sebastian Vettel ce qu’est être un ‘fils de’ : le pilote McLaren est le fils du célèbre champion de rallye.
« J’ai beaucoup de sympathie pour lui » confie Carlos Sainz à propos de Mick Schumacher.
« Je connais un peu le genre de pression qu’il va devoir supporter cette saison, et je sais ce qu’est être un ‘fils de’. C’est un peu douloureux parfois d’être appelé ‘le fils de, le fils de’. Cette année va être difficile pour lui. »
« Vous voulez vous faire votre propre nom et je suis sûr qu’il essaiera aussi. Il ne cesse de prouver qu’il est bon, qu’il a ses chances pour la F1. Personne ne les lui a offertes sur un plateau. Il le mérite grâce à son talent, et ses progrès en tant que pilote. Je lui souhaite le meilleur pour ce test. »
Bernie Ecclestone, l’ancien patron de la F1, a aussi apporté son soutien au fils du septuple champion du monde.
« Il a un gros poids sur les épaules, un héritage et les gens vont toujours chercher à le comparer à son père. Il doit espérer à moitié gagner la Formule 2 et à moitié la perdre ! Mon conseil c’est de ne pas écouter tout ce qu’il se dit et tracer son propre chemin. »
Enfin le Dr Helmut Marko, spécialiste des jeunes pilotes chez Red Bull, admet que « Mick aurait peut-être dû continuer à courir avec un autre nom, comme lorsqu’il a commencé le karting. Mais ce n’est plus possible. Mais je sais qu’il a un esprit très fort pour survivre à toute cette pression médiatique autour de lui. »