Si les nouvelles F1 à effet de sol permettent aux pilotes de se suivre plus facilement cette saison, le phénomène d’aspiration a lui beaucoup moins d’impact que par le passé et nous voyons ainsi que le DRS reste primordial pour voir des dépassements.
Une situation que semble regretter Sebastian Vettel. Le pilote Aston Martin aimerait ainsi que les prochains règlements techniques de la Formule 1 permettent de se passer du DRS afin que les dépassements ne soient plus aussi artificiels.
"Je pense que vous pouvez suivre de plus près, et il y a moins d’aspiration. Nous avons sans doute encore plus besoin du DRS que par le passé," a déclaré le quadruple champion du monde allemand.
"Il serait intéressant de retirer le DRS et de voir ce que ça donne en course, s’il est plus facile de dépasser que par le passé ou non."
"Je suis prudent au sujet du DRS, au départ ce n’était qu’une aide pour dépasser mais il semblerait que ce soit devenu la seule chose vous permettant de dépasser parfois."
"Idéalement, les prochains règlements nous permettront de suivre aussi bien sans l’aide du DRS. Ce n’est pas comme si il était là depuis 70 ans, il a été introduit il y a 10 ans et ça ne devait alors être qu’une expérimentation."
Vettel aimerait également ne plus être témoin de ce que nous avons vu à Djeddah cette année, où Max Verstappen et Charles Leclerc voulaient à tout prix éviter de passer en premier la ligne de détection du DRS afin d’en bénéficier dans la ligne droite suivante.
"J’estime qu’un dépassement devrait toujours être le résultat d’un effort de la part du pilote et non pas conditionné par la zone du DRS," poursuit l’Allemand.
"A Djeddah, nous avions les deux leaders qui freinaient au niveau de la ligne du DRS et c’était une autre manière de faire la course."
"Je ne pense pas que ce soit la direction à suivre. Nous verrons. Nous n’en sommes qu’au début de ce projet. Il est évident qu’il est plus facile de suivre."
"Dépasser reste difficile, mais ça devrait demander un gros effort et chaque manœuvre réussie serait une récompense."