Cette fois c’est clair : ce n’est pas qu’une question d’exploitation de la Ferrari SF90 qui empêche la Scuderia de battre Mercedes depuis le début de l’année.
Sebastian Vettel, qualifié 2e à près de 9 dixièmes de Valtteri Bottas sur le circuit ’référence’ de Barcelone, en convient après les qualifications.
"Ah oui, il est clair que nous avons un problème plus important qu’un simple talon d’Achille sur notre voiture," constate l’Allemand.
"Mercedes a l’air contente de sa voiture, pour nous c’est clairement le 3e secteur (le plus lent) qui nous pose problème. De mon côté, je pense avoir tout sorti de la voiture. C’est bien et pas bien à la fois car cela signifie qu’on a un gros déficit à combler."
Vettel admet pourtant que la SF90 "me donne de bonnes sensations. Mais elle n’est évidemment pas assez rapide. C’est très clair."
"Ce n’est pas une question de réglages, nous avons trouvé le bon compromis. Dans ce genre de virages, il faut plus d’adhérence et il est clair que nous sommes en retard de ce côté sur nos rivaux."