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Vettel : La passion pour la F1 ne peut pas aller sans l’émotion

Ne pas demander tout et son contraire aux pilotes

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La pénalité pour conduite dangereuse a coûté la victoire au Canada à Sebastian Vettel. Lorsqu’il a commis une erreur sous la pression de Lewis Hamilton, il est sorti de la piste et a poussé la Mercedes vers le mur et à ralentir.

Cette action a été la plus commentée de la saison ces dernières semaines et continue encore à faire réagir. A Silverstone, Vettel est revenu sur les émotions du moment et estime que les médias doivent montrer plus de compréhension.

Cela avait commencé par des mots très durs à la radio, puis une belle scène de théâtre : pas de Ferrari à sa place dans le parc fermé, et l’inversion des panneaux "1er" et "2e" devant la Mercedes.

Un geste vraiment improvisé selon Vettel.

"Evidemment ! C’est arrivé sur le moment, complètement. Je n’ai pas réfléchi à tout ça depuis le drapeau à damier. Quand je suis sorti par la porte du garage, sans savoir où aller... j’ai vu ça, j’ai inversé les panneaux et j’ai aussi trouvé, intérieurement, que c’était très drôle."

"Le fait est que je n’aime pas que nous critiquions les héros. D’abord, nous plaçons chacun nos propres héros aussi haut que possible. Je n’ai jamais demandé à être un héros ou être considéré comme tel, je fais de la F1 parce que j’aime ça, pas pour la reconnaissance, la gloire, ou tout ce qui va avec. Mais le sport est ainsi. Quand vous gagnez, vous devenez un héros pour beaucoup. Mais pas toujours. C’est là où le problème vient ensuite, il semble que certains n’attendent que le moment pour tenter de nous abattre et dire : ’Vous voyez, il n’est pas si spécial après tout’. Certains ne sont là que pour ça, c’est triste."

Quand il dit "certains", il pense aux médias plutôt qu’à certains fans sur les réseaux sociaux ?

"Oui... Les deux en fait ! Je trouve ça drôle que, d’une certaine manière, les gens demandent du spectacle, des émotions, des personnalités... et quand ils en ont un peu, les gens se jettent dessus et critiquent."

"Je pense juste que la passion pour la F1 ne va pas sans l’émotion. Vous ne pouvez pas dire ’Je suis très passionné par ça’ et que vous restez silencieux quand les choses vont mal ou bien aussi, d’ailleurs. Même si c’est un sport mécanique, il y a des hommes, des émotions."

"C’est ce que je trouve un peu paradoxal. Pourquoi critiquons-nous si quelqu’un hurle à la radio un instant ? Nous avons tous été dans ces moments de stress, chacun à nos places. C’est juste que le sport a cette capacité de compresser la vie d’une certaine manière."

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