Sebastian Vettel a appris pendant le mois de mai, alors que la saison de F1 était en attente de lancement à cause de la pandémie en cours, qu’il ne serait pas renouvelé par Ferrari pour 2021, et remplacé par Carlos Sainz. L’Allemand se rappelle avoir pensé qu’il devait revoir son avenir en profondeur, d’autant que la saison s’est mal déroulée.
"Bien sûr, de ce jour là, les signes pour la saison à venir étaient différents des années précédentes" note Vettel. "Mais le plus triste, c’étaient les performances très mauvaises cette année. Nous n’avions pas une voiture compétitive et la sixième place au championnat du monde ne marquera pas l’Histoire de Ferrari."
"Puisque je n’avais aucun avenir chez Ferrari, une question s’est immédiatement posée : qu’est-ce que je voulais faire en 2021 ? Et vu que les baquets principaux étaient tous pris, j’ai eu à réfléchir pendant un long moment. Bien sûr, prendre ma retraite n’était pas exclu."
"La F1 a été mon principal point de concentration pendant plus de dix ans, mais il y a d’autres choses et des choses plus importantes dans la vie que notre sport. Néanmoins, j’en suis arrivé à la conclusion qu’il y avait encore quelque chose en moi, et c’est comme ça que je suis entré en contact avec la nouvelle équipe Aston Martin."
En revanche, malgré la difficile année traversée en rouge, Vettel n’a aucunement envisagé d’arrêter plus tôt l’aventure avec la Scuderia. La rumeur avait circulé dans le paddock, mais il assure que ça n’a pas été évoqué de son côté.
"Il était clair pour moi que j’avais encore mon travail à finir chez Ferrari. Je ne suis pas fan des raccourcis. La route devait s’arrêter à Abu Dhabi. Même si nous avions imaginé que le final serait différent."
Il révèle qu’un des pilotes qui l’a le plus soutenu après son licenciement a été Lewis Hamilton : "Oui, Lewis m’a appelé juste après la mauvaise nouvelle au printemps. Nous avons eu quelques autres conversations et l’on s’est écrits. Il m’a toujours soutenu et encouragé à continuer. Le contact a continué pendant le reste de la saison."
"J’ai eu plusieurs occasions de le féliciter sur ses grandes performances et Lewis avait souvent une raison de se sentir désolé pour moi ! A cause du coronavirus, nous n’avons pas pu avoir de conversations dans le paddock cette saison."