Sebastian Vettel a quelque peu perdu pied en fin de saison dernière, si bien que sa capacité à résister à la pression a été remise directement en cause. L’Allemand ne s’étonne plus des critiques et n’y prête plus attention, alors qu’il entame un nouveau chapitre avec Charles Leclerc à ses côtés.
"Pendant toutes ces années, j’ai dû faire avec les critiques, même si ce n’est pas juste" regrette Vettel. "Je pense que c’est clair que je ne suis plus au printemps de ma carrière maintenant. D’un autre côté, à 31 ans, j’ai encore du temps dans ce sport. Avec le recul, Michael [Schumacher] était même un peu plus vieux que moi quand il a gagné son premier titre avec Ferrari. Et Lewis [Hamilton] a deux ans de plus que moi."
Il assure se sentir encore assez jeune pour poursuivre en Formule 1 encore quelques années : "Je ne pense pas encore à la retraite. Au contraire, je fais tout pour accomplir mon rêve de titre avec Ferrari. Et ma famille me soutient. Mon but c’est de gagner avec Ferrari."
Il révèle enfin avoir proposé à Ferrari le nom de Pascal Wehrlein au moment où son équipe cherchait un pilote de simulateur. L’Allemand a été engagé avec Brendon Hartley pour ce rôle, et Vettel admet avoir poussé pour le recrutement de son compatriote : "Je n’ai pas signé le contrat, mais quand le sujet est venu, j’ai dis son nom."