L’un des directeurs de l’Association des Pilotes de Grand Prix, le GPDA, Sebastian Vettel, n’est pas d’accord avec les affirmations selon lesquelles Lewis Hamilton et Max Verstappen sont maintenant enfermés dans un cercle vicieux alors que la bataille pour le titre s’intensifie avec huit courses restantes.
Les deux protagonistes pour le championnat sont entrés en collision à Monza, un autre incident après celui de Silverstone avant la pause estivale. Pour beaucoup, aucun d’entre eux ne veut lâcher et d’autres accrochages sont à prévoir.
"Non, je ne pense pas que nous soyons dans un cycle sans fin," répond Vettel.
"Et je ne pense pas qu’aucun d’entre nous ait l’intention d’aller se crasher en profitant du moindre trou."
"Évidemment, il s’avère que lorsque les choses tournent mal, il y a quelqu’un à blâmer... mais parfois il n’y en a pas, et c’est normal."
"C’est ensuite aux commissaires et aux fans de décider s’il y avait quelqu’un à blâmer, ce qui, à mon avis, n’est pas toujours une décision facile car chaque situation est différente. Tant que ce n’est pas volontaire, ce n’est pas si important."
Hamilton et Verstappen sont séparés de seulement cinq points, à l’avantage du Néerlandais. Vettel a-t-il un favori maintenant ?
"Je ne sais pas, je pense que leurs F1 semblent assez égales, donc je suppose que c’est le pilote qui fera la différence. Mais je regarde ça de loin. Le titre, ce n’est pas notre objectif principal cette année (rires)."