Sebastian Vettel s’attend à ce que la pression du calendrier de plus en plus chargé de la F1 "ne fasse que se durcir" après que les retards de fret ont conduit la FIA à lever le couvre-feu dans le paddocks jeudi.
Après que le mauvais temps ait retardé le transit du fret de Mexico au Brésil, les 10 équipes se sont retrouvées sans une grande partie de leur équipement pour se préparer à Interlagos.
Certaines équipes manquaient même de moteurs ou d’outils hier, laissant leurs programmes méticuleusement planifiés complètement chamboulés, avec du travail à faire dans la nuit. La F1 est passée proche de devoir annuler la journée du vendredi !
Lorsqu’on lui a demandé si ces problèmes résultaient du fait que la F1 essayait d’entasser trop de courses sur une courte période, Vettel a répondu : "Probablement."
"Je ne sais pas ce qui est arrivé au fret, donc ces choses peuvent arriver que vous ayez une course ou deux autres à la suite. Mais ce n’est pas idéal."
Avec 23 Grands Prix en 2022 et toujours pas de regroupement géographique cohérent des enchainements de courses, Vettel pense que la situation va empirer.
"Sûrement, les efforts qui sont déployés en ayant de plus en plus de courses et de moins en moins de temps, cela va faire des ravages. C’est difficile pour toutes les personnes impliquées. Les pilotes ont de la chance, mais pour les mécaniciens... je sais que les différentes équipes ont des approches différentes en termes de gestion de toute la logistique de l’installation du garage, de la construction et du démontage des voitures, de l’expédition, etc."
"Toutes les équipes ne sont pas au même niveau. Certaines sont mieux lotis que d’autres, avec plus de mécaniciens, des rotations, ce qui n’est pas juste. Je pense qu’il devrait y avoir un peu plus d’aide ou d’organisation de la part de la FOM pour rendre obligatoire le fait que tout le monde joue vraiment le même jeu à ce niveau aussi."
"De toute évidence, certaines équipes ont plus d’infrastructures que d’autres, une approche différente, plus de possibilités financières dans une certaine mesure."
"En attendant, ce sera une situation difficile pour eux ce week-end, avec beaucoup de travail en peu de temps. C’est déjà assez difficile comme ça, et ça ne fera que devenir plus difficile. J’espère qu’à l’avenir on trouvera un moyen de l’améliorer."