Le directeur de course de la F1, Michael Masi, a exclu l’idée de Carlos Sainz de replacer un peu partout sur les circuits du championnat des bacs à gravier pour sanctionner lourdement les pilotes qui abusent des limites de la piste.
L’Espagnol a beaucoup aimé ce qui existe au Mugello : des vibreurs avec une extension permettant tout juste de placer la largeur d’une F1 actuelle (2 mètres) avant que les graviers ne viennent vous piéger définitivement ou pas.
Si la FIA ne souhaite pas refaire ce pas en arrière en termes de sécurité (une monoplace peut se retourner), Sebastian Vettel propose lui une solution intermédiaire : une petite bande de graviers entre le vibreur et le dégagement asphalté sur les circuits modernes.
"Je pense qu’en tant que pilote, vous préférez le fait que si vous sortez de la piste, cela soit pénalisant. Cela rend les choses beaucoup plus directes. Bien sûr, vous devez également équilibrer les zones de gravier avec l’asphalte, selon où les choses tournent mal, afin de préserver la sécurité," explique le pilote Ferrari, un des directeurs du GPDA.
"Peut-être que nous pouvons avoir une solution intermédiaire où vous avez une bande de gravier après le vibreur, et donc il n’y aurait aucun intérêt à aller au large, et après cela, avoir de l’asphalte pour avoir toujours des dégagements plus sûrs, moins grands, ce qui permet aussi de rapprocher les spectateurs de la piste en plus de rendre les choses plus sûres pour nous. De cette façon les pilotes seraient pénalisés et, en cas de sortie plus forte, les voitures ralentissent assez si vous perdez le contrôle ou autre chose."
"Ce n’est pas facile, mais bien sûr, avec tout l’asphalte que l’on trouve au bord de certaines pistes, cela enlève tout le caractère de la piste et rend un peu trop permissif le fait de pouvoir faire des erreurs sans en payer le prix."