Très engagé pour la diversité et l’égalité, Sebastian Vettel n’avait pas encore réagi à l’affaire Piquet, à la suite des propos racistes tenus par le Brésilien à l’encontre de Lewis Hamilton, et qui sont ressortis récemment.
Replaçant cette actualité dans un contexte plus large, le pilote Aston Martin F1 a redit sa solidarité envers Lewis Hamilton et toutes les insultes qu’il a dû traverser et surmonter pour arriver là où il est parvenu.
« Pour être honnête, il ne s’agit pas seulement de ces derniers jours. C’est probablement ce qu’il [Hamilton] a traversé, ainsi que sa famille, toute sa vie. »
« Toute forme de harcèlement est condamnable et il y a eu une telle réaction de la part de toute la communauté de la F1… si rapidement, les gens ont répondu et exprimé leur soutien à Lewis. »
« Je pense qu’il ne devrait pas y avoir de place pour ce genre de commentaires. Nous en avons encore beaucoup... Je pense que nous avons beaucoup progressé par rapport à il y a plusieurs années, mais cela n’aide pas quand il y a encore ces choses là et que les gens disent des choses inappropriées ou utilisent un langage inapproprié et disent des mauvaises choses. »
« Il est très important de continuer à en parler parce que ce [le combat pour l’égalité] n’est pas fini, ça ne se fera pas du jour au lendemain, ce serait génial, mais c’est une question plus importante et la F1, à cet égard, a la responsabilité d’aborder ces questions, ce que je pense que nous essayons de faire. »
Sebastian Vettel aurait-il voulu une prise de position encore plus forte de la F1 ou de Liberty Media contre Piquet ? Ou contre Bernie Ecclestone qui enchaîne les propos douteux ou honteux ?
« Plus que le langage, et les choses que nous essayons de faire, c’est la manière dont nous nous comportons et dont nous incluons tout le monde, quelle que soit la couleur de votre peau, quel que soit votre partenaire, quelle que soit votre orientation sexuelle, afin que chaque communauté soit la bienvenue. »
« Nous devrions toujours répondre de cette manière très rapidement et indiquer clairement que nous sommes ouverts à tous. La gentillesse compte, les gens comptent et c’était mauvais de voir ce qui se passait. »
Dans une formule conclusive allusive, Sebastian Vettel a également questionné indirectement la F1 et ses choix de destinations au calendrier, dans des pays peu respectueux des droits humains.
« Nous avons une campagne, WeRaceAsOne, et la direction que nous prenons et celle que nous voulons prendre à l’avenir est très claire. »