Sebastian Vettel a déjà connu bien des coéquipiers durant sa carrière en F1. Mais Charles Leclerc est-il le premier à lui donner autant de fil à retordre ? Alors que l’Allemand avait dominé, chaque année, Kimi Räikkönen chez Ferrari, le jeune Monégasque pourrait bien arriver à finir devant lui, cette saison, au championnat.
En réalité, Sebastian Vettel n’a été battu qu’à une seule reprise durant sa carrière par son coéquipier ; il s’agissait de Daniel Ricciardo, en 2014 chez Red Bull.
Quand on lui demande si Charles Leclerc est bien le coéquipier le plus rude qu’il ait jamais eu à affronter, Sebastian Vettel essaie de temporiser…
« Je ne pense pas que ce soit juste de le dire, cela fait encore trop peu de temps. Certainement, il est jeune et très rapide. Personne n’en doute, je pense. »
« Mais au bout du compte, vous ne pouvez comparer. Il faut prendre en compte Mark [Webber], Daniel [Ricciardo], Kimi [Raikkonen], Tonio [Liuzzi], [Sebastien] Bourdais… est-ce que j’oublie quelqu’un ? Donc ce n’est pas juste. »
« Certainement, en termes de vitesse pure, il est très rapide, mais c’est encore le tout début de sa carrière, c’est seulement sa 2e saison en F1. C’est différent de Kimi ou de Mark, qui avaient beaucoup plus d’expérience. »
« Il est bon, c’est une vraie référence. Surtout durant la période où j’avais du mal à extraire le plus de moi-même et de la voiture. C’est bon de voir qu’il peut aussi vous aider, qu’il peut aider l’équipe aussi. C’est bon de voir deux pilotes se battre pour les mêmes positions en piste. »
Comme son comportement durant le Grand Prix de Russie pourrait le suggérer, Sebastian Vettel n’est-il pas obsédé par l’idée de vaincre Charles Leclerc ?
« C’est normal d’essayer de vaincre votre coéquipier… ça a été la même chose pour moi durant toute ma carrière. En F3, j’avais même trois coéquipiers. Donc c’est normal. C’est le jeu, c’est la compétition, c’est ainsi que nous avons grandi, en courant l’un contre l’autre. Nous voulons être plus rapides que tous les autres. »
« Il n’y a qu’un championnat à gagner. »
Ce championnat 2019, justement, ne sera d’ailleurs pas gagné par les pilotes Ferrari, mais très probablement par Lewis Hamilton…
« Mathématiquement, c’est toujours une option pour Valtteri, mais c’est encore très hypothétique. Mais ça ne se présente pas pour le mieux pour lui. »
« De notre côté, nous allons certainement utiliser ces dernières courses, avec l’équipe, pour être sur la meilleure dynamique possible et pour tout mettre en place pour l’an prochain, parce que les voitures seront largement les mêmes. Tout ce que nous pourrons apprendre en cette fin d’année nous aidera pour l’an prochain. »