Frustré par les résultats de Ferrari cette saison, comme par la pénalité qu’il a reçue au Canada, Sebastian Vettel a plusieurs fois, sur le ton de la plaisanterie, évoqué une future retraite – tout en la démentant fermement, une fois redevenu sérieux.
Le pilote Ferrari est apparu, cependant, lassé de l’évolution du sport, notamment sur le plan réglementaire. Il a ainsi appelé la FIA à « brûler le règlement. »
Pour mettre fin à tout sous-entendu, Sebastian Vettel a donc tenu, dans le paddock du Red Bull Ring, à dire combien il appréciait encore de courir en F1.
« Si je dois répondre à chaque fois aux spéculations de tout le monde… alors, cela me prendrait beaucoup plus de temps que je ne le souhaite ! »
« Je suis ici. J’adore la course auto. »
« Les voitures sont formidablement amusantes à piloter, elles sont très rapides, les plus rapides de l’histoire. Pouvons-nous faire mieux. Je le pense. Est-ce que cela dépend de moi ? Malheureusement, non. »
« Mais nous verrons ce que le futur nous réserve. Je suis ici aujourd’hui, et autant que je sache, je serai là l’an prochain. Donc je n’y pense pas. »
Le quadruple champion du monde assure qu’il « adore » la course… pourtant, après le Grand Prix du Canada, il avait confié, furieux, que la F1 « n’était pas le sport » dont il était « tombé amoureux. »
« J’ai dit que ce n’est pas le sport dont je suis tombé amoureux » a reconnu Sebastian Vettel.
« Car quand vous êtes petit, vous tombez amoureux des voitures, des pilotes… pas littéralement… même si j’avais des posters de Michael dans ma chambre ! Mais vous aviez de l’admiration pour que ce que ces pilotes font, pour la vitesse des voitures… »
« Quand vous êtes petit, vous êtes très pur, vous ne pensez pas à ces règles. Une voiture était-elle en conformité avec le poids réglementaire, légale ou illégale ? Je ne me le suis jamais demandé, je ne m’en souciais pas quand j’étais gosse. J’adorais juste les voir courir. C’est juste ce que j’ai essayé d’exprimer. »