Sebastian Vettel admet qu’il s’attendait à une meilleure saison en 2019, et que c’est aussi le cas pour son équipe. Il reconnaît un début de saison largement en deçà des attentes, ponctué par des erreurs de sa part.
"Ce n’était clairement pas la saison que tout le monde espérait" avoue l’Allemand. "Durant la première moitié de saison, nous avons eu beaucoup de problèmes et dans la seconde, nous avons essentiellement appris."
"De plus, j’ai perdu un peu ici et là, avant que les résultats de mon côté ne deviennent plus constants. Au final, il en a résulté une saison qui n’a rendu personne heureux."
Prié de se donner une note, il avance : "pas assez pour un 8, 9 ou 10. Un 5, ce serait trop dur. Disons 6 ou 7. Mais je dois faire attention à ce genre de déclaration parce que cela peut vite vous revenir dans la figure."
"Comme pour tout dans la vie, les gens jugent trop rapidement. Comme ils oublient tout aussi rapidement."
S’il n’a pas remporté de titre mondial avec Ferrari en cinq saisons, il est heureux de la relation qu’il entretient avec son équipe et de leur collaboration, qu’il assure positive avant une sixième saison qui marquera aussi la fin de son contrat.
"Les cinq dernières années ont été une belle expérience avec une grande équipe et je suis très reconnaissant. J’espère qu’il ne faudra pas cinq autres saisons avant que je n’aie un grand succès."
"Tant que je suis capable d’être dans le rythme, je ne pense pas que l’âge pose problème. Regardez Lewis, il a trois ans de plus que moi. De plus, ça peut vite changer en Formule 1. Si vous avez trois bonnes courses de suite, l’opinion à votre sujet change."
Il réitère qu’il ne pense pas encore à arrêter la F1 : "Est-ce que j’y pense ? Pas spécialement. Mais après plus de 12 ans en F1, ce qui vient ensuite vous occupera bien. Ce n’est pas sage de vivre sans avoir de plan. Mais personne ne sait si ce plan choisi deviendra réalité."
Un changement d’équipe est-il possible ? Des rumeurs font état d’un retour chez Red Bull. Ou même de liens avec McLaren grâce à Andreas Seidl, qu’il a connu chez BMW Sauber.
"Non, je n’irai pas aussi loin. Pour le moment le but est clairement de gagner le titre avec Ferrari et nous n’y sommes pas encore."