La F1 a révélé hier que le calendrier serait largement revu, et a réaffirmé son intention de disputer un maximum de courses sur le laps de temps dont elle disposera. Sebastian Vettel s’alarme de cette idée en rappelant que de nombreux employés d’équipes et de la F1 seront mis à rude épreuve dans ce cas.
"Je pense que les pilotes sont du bon côté" rappelle-t-il au sujet des contraintes subies par les membres des équipes. "Les courses peuvent être compliquées, les week-ends aussi. Ils pourraient essayer de réduire les week-ends d’un jour mais je ne sais pas si nous avons cette option."
"Je pense que la limite sera l’équipe, les mécaniciens, car le fait de déplacer les voitures d’un point à un autre peut se faire rapidement, mais il faut aussi donner assez de repos aux gens et de temps pour la logistique derrière cela. Ce sera la limite."
"Je ne suis pas au courant de la facilité à ajouter des courses, et je ne sais pas si les circuits auront la possibilité de le faire par rapport aux autres courses qui doivent se dérouler. Il y a d’autres catégories, comme le MotoGP, et d’autres. Il y a beaucoup de questions qui doivent être posées et auxquelles il faudra une réponse."
Il n’est pas contre un calendrier plus intense, mais dans la limite du raisonnable pour les employés des équipes : "Je pense qu’il y aura davantage de courses et que ce sera plus rythmé, mais la santé des employés doit être la limite, et il faut que ce soit respecté. Ces personnes ont besoin de pauses, et il n’est pas réaliste d’enchaîner dix courses."
Et si la saison devait être courte, ce qui sera certainement le cas, Vettel ne pense pas que le champion sera moins méritant : "Ça ne fait pas une grande différence. Une saison est une saison, qu’il y ait 10, 20 ou 25 courses, il faut être le plus régulier. Au final, le championnat est ce qu’il est. Avec dix courses, il faut quand même réussir beaucoup de choses."