Sebastian Vettel a sauvé une septième place lors du Grand Prix d’Espagne qui semble miraculeuse, alors que l’Allemand a fait une stratégie à un arrêt. Totalement muet en qualifications hier à la radio, il s’est énervé aujourd’hui en course.
Parti pour un arrêt, il a demandé à son équipe de lui dire s’il devait attaquer ou préserver ses pneus. Cinq tours après, l’Allemand a reçu une question par son ingénieur : "Que penses-tu d’aller au bout avec les pneus tendres ?"
Agacé, le quadruple champion du monde n’y est pas allé de main morte avec sa réponse : "Putain, je vous ai posé la question il y a trois tours !"
Interrogé après la course sur cette stratégie à un arrêt, qui a failli lui coûter très cher en fin de course, il l’explique calmement : "C’est assez simple, nous n’avions rien à perdre. Les cinq derniers tours étaient très difficiles."
"Nous avons pris ce risque, ça a payé, mais ce n’était pas le plan avant la course, de faire 40 tours sur les pneus tendres !" poursuit-il avant de revenir sur un week-end très rude. "Certaines séances étaient assez mauvaises, il y a du travail de mon côté."