Après Lewis Hamilton, c’est au tour de Sebastian Vettel de critiquer le manque de « transparence » de Red Bull sur ce qui est convenu de nommer « l’affaire Horner ».
La position de Sebastian Vettel est singulière : le quadruple champion du monde est un proche de Christian Horner, du temps bien sûr de son passage chez Red Bull ; mais il est aussi très engagé sur les questions de justice et d’égalité des genres.
La position de Sebastian Vettel n’est pour autant pas surprenante dans l’affaire Horner : il y a eu un manque de transparence général selon lui. Même si l’Allemand est poli avec son ancien directeur d’écurie…
« Évidemment, on en parle beaucoup depuis le début de l’année »
« Je pense que dans ce genre de choses, il est toujours difficile de tout savoir. Ce serait bien qu’il y ait simplement plus de transparence pour que vous puissiez vraiment avoir une opinion. »
« C’est toujours difficile de lire une chose, puis une autre, puis le contraire. Là, on tourne en rond. Ce qui est dommage, c’est qu’évidemment Max [Verstappen] fait un excellent travail. L’équipe… beaucoup d’individus dont je me souviens du temps où j’y étais, font un excellent travail en arrière-plan et c’est en quelque sorte oublié quand le sujet tourne autour d’autre chose. »
Pour Sebastian Vettel, l’affaire Horner est à lier au manque de progrès de la F1 sur l’égalité des genres... "Où sont les femmes ? Pas en F1, a priori...
« La F1 est en train de changer, mais c’est un business old-school à bien des égards. Entre le moment où j’ai commencé et celui où j’ai quitté la F1, il y avait beaucoup plus de femmes dans le paddock et beaucoup plus de femmes qui ne suivaient pas seulement le sport, mais qui travaillaient aussi dans le sport. Je pense donc qu’il y a un changement positif. Mais comme partout ailleurs, il y a encore des progrès à faire. »
Vettel bientôt au Mans, chez Mercedes F1… ou toujours à la maison ?
Sebastian Vettel a été ensuite interrogé sur son avenir.
Va-t-il revenir à la compétition plus tôt que prévu, dès les 24 Heures du Mans cette année, avec Porsche ? L’ancien pilote Ferrari a bien testé pour Porsche Penske la semaine dernière, mais selon lui, c’est une fumée sans feu... Vraiment ?
« J’étais curieux. Je voulais voir comment on se sentait dans cette voiture. C’est évidemment une discipline différente. C’est toujours de la course, mais ce sont des voitures différentes, des disciplines différentes. Mais il y a beaucoup de choses qui m’excitent, beaucoup de choses différentes, pas nécessairement derrière le volant, mais aussi en dehors de la voiture. »
Est-il tenté de revenir à la compétition ?
« Oui, et non. Je suis évidemment à la recherche de beaucoup d’autres choses et il y a beaucoup d’autres choses qui m’intéressent en dehors de la course. »
Et Mercedes F1 ? Vettel voudrait-il bien remplacer Lewis Hamilton à Brackley l’an prochain, si Toto Wolff lui demandait ?
« Je ne savais pas qu’il y avait un baquet libre ! » répond Vettel en souriant.
« Oui, eh bien, je ne sais pas. Je veux dire, je continue... il y a des choses qui m’excitent, bien sûr, quand j’en parle. Mais il y a aussi des choses qui ne m’excitent pas et quand j’ai arrêté la F1, je me suis dit cela - qu’il y avait des choses qui ne m’excitaient pas. »
« Le frisson, la vitesse, la compétition surtout, ça me manque. Piloter rapidement… Ce n’est pas la seule chose, mais c’est vraiment la compétition qui me manque. »
« Je parle à beaucoup de gens parce que je les connais de manière très spécifique. Je veux dire, évidemment, cela me traverse l’esprit. J’y pense, mais ce n’est pas ma principale préoccupation. Il n’y a rien de concret pour le moment. »
« J’ai trois enfants à la maison. Je suis très occupé tous les jours. Il y a donc beaucoup d’autres choses qui me viennent à l’esprit. »
Sebastian Vettel confirme certes qu’il parle à Toto Wolff, mais peut-être pas au sujet du baquet de Lewis Hamilton en 2025...
« Je parle à Toto. Je ne sais pas s’il s’agit de Toto comme patron de Mercedes F1. Vous savez, il y a des idées que j’ai, des événements que je planifie pour l’avenir. J’ai donc parlé à beaucoup d’autres directeurs d’équipe, et pas seulement à propos de la course auto. »