Les discussions autour des moteurs, avec une possible évolution en 2025, commencent à s’intensifier, mais rien ne laisse penser que le format lui-même des moteurs ne sera modifié.
Les V6 turbo hybrides sont présents en F1 depuis 2014 et en dépit des difficultés, notamment financières, mais aussi des écarts liés à l’apparition de cette technologie, ils semblent partis pour rester après 2025, et Sebastian Vettel avoue que s’il était décisionnaire, il ne les conserverait pas.
"Ma première action serait de doubler le nombre de cylindres" lance l’Allemand. "Je retirerais aussi les batteries. Je ne pense pas qu’elles soient nécessaires, hormis pour démarrer la voiture."
Une vision que ne partage pas Nico Rosberg, qui voit l’actuelle génération de moteurs comme la meilleure pour la F1 pour le moment, d’autant qu’elle pourrait utiliser des carburants synthétiques en 2025.
"Le moteur hybride est plus efficient qu’un moteur thermique, même avec des carburants synthétiques" a déclaré le champion du monde 2016. "La propulsion électrique deviendra encore plus durable grâce aux nouvelles technologies de batteries. J’ai déjà dit en 2018 que la F1 finira par fusionner avec la Formule E."
De son côté, le directeur du DTM Gerhard Berger, a une vision d’avenir bien différente, puisqu’il veut des voitures électriques de plus de 1000 chevaux, capables d’atteindre 300 km/h.
"Nous parlons de machines de haute performance qui, comme en DTM, permettront des actions spectaculaires roue contre roue" a déclaré l’ancien pilote Benetton, Ferrari et McLaren.