Jacques Villeneuve juge que la pause estivale avancée à mars et avril ne va pas poser problème aux équipes sur le plan sportif, et aux employés sur un plan personnel. En revanche, même si les pilotes y voient aussi un avantage en termes de planning, le Canadien doute que cette attente soit bien vécue.
"Les employés peuvent profiter de cette pause car ils peuvent travailler depuis la maison et se reposer," explique Villeneuve. "Pour les pilotes, ce n’est pas très différent. Normalement, ils vont tous bien et ils auront leur salaire sans souci pour la plupart. Cela pourrait en effet impacter les équipes les plus fragiles sur le plan financier."
Mais il se peut aussi que ce confinement, et l’attente qui en découle, soit difficile à vivre pour des sportifs en mal de compétition : "Certaines personnes doivent prendre des décisions et si vous attendez longtemps, il y a plus de temps pour y penser."
Et parmi les sujets qui pourraient inquiéter les pilotes, Villeneuve juge que leur avenir va être au centre des réflexions, surtout pour ceux ayant un contrat arrivant à terme fin 2020 : "Certains penseront aussi à leur futur."
Après l’annulation hier du Grand Prix d’Azerbaïdjan initialement prévu le 7 juin, la reprise est pour le moment programmée le 14 juin au Canada.
"L’annulation de six courses (8 en réalité) sur 22 n’est pas un énorme problème. S’il le faut la FOM peut décider d’organiser, quand la situation le permettra, des courses en plus en Europe, à Magny-Cours ou à Imola," conclut le Québécois.