Jacques Villeneuve continue de s’essayer à plusieurs disciplines, et le Canadien va tenter cette semaine de rouler en NASCAR Cup Series, lors du célèbre Daytona 500 qui ouvre la saison 2022.
Il y a 14 ans, le champion du monde 1997 de F1 avait tenté une qualification pour l’épreuve, mais avait été pris dans un accident lors des courses qualificatives. Il retente sa chance cette année avec une toute nouvelle équipe.
Il sera en effet pilote de la Ford Mustang numéro 27 du Team Hezeberg. Cette équipe néerlandaise roulera aussi en NASCAR Euro Series, mais pour le commentateur de Canal+, c’est un saut dans le grand bain, avec l’espoir de disputer une des courses les plus prestigieuses qui soient aux Etats-Unis.
"Le Daytona 500 est l’une des trois grandes courses de la planète. Il y a les 24 Heures du Mans, l’Indy 500 et Daytona, donc c’est une des raisons pour lesquelles on y participe. Et vous savez, si vous faites une bonne course, vous voulez en faire d’autres."
"Je n’ai jamais cessé de courir. Je n’ai jamais cessé de vouloir courir en NASCAR, c’est pourquoi je courais un peu en Europe. Avec l’équipe européenne Hezeberg, nous sommes entrés en contact et ils voulaient une expérience générale."
"Ce n’est pas tout le monde qui veut conduire pour une voiture non qualifiée. C’est un défi difficile, et c’est une petite équipe. Mais il y a de bonnes chances que nous fassions le spectacle."
Vainqueur de l’Indy 500, champion en CART (ex-IndyCar) et en F1, Villeneuve est conscient que se qualifier pour une course en NASCAR peut paraître simple. Mais la réalité de la NASCAR est toute autre, et le Daytona 500 est un véritable défi.
De fait, il admet que sa réputation pourrait en pâtir s’il venait à échouer : "Si vous ne réussissez pas à Daytona, après avoir gagné la F1 et l’Indy 500, je suppose que cela pourrait être un peu difficile."
"Si vous ne faites pas le spectacle, vous ne faites que vous nuire. En fait, vous endommagez votre réputation, vous pouvez endommager les 30 ans de dur labeur que vous avez mis dans votre carrière. Il y a donc toujours un gros risque à prendre dans ce domaine."
"Mais j’adore la course. Je suis passionné. Je suis vivant lorsque je suis derrière un volant et plus la course est grande, mieux c’est. Ce sera un week-end important. Si nous pouvons faire le spectacle lors des qualifications, ce sera un moment très excitant."