Jacques Villeneuve, le champion du monde 1997 de Formule 1, peine toujours à comprendre comment Ferrari est parvenue à se rater dans les grandes largeurs avec sa stratégie lors du Grand Prix de Hongrie.
Alors que Charles Leclerc se battait pour la victoire, la Scuderia décidait de le chausser des pneus durs mais cela se révélait être le plus mauvais choix possible : cette gomme ne fonctionnait pas du tout en raison des températures fraiches et le Monégasque s’écroulait finalement jusqu’à la sixième place à l’arrivée.
Cette décision paraissait d’autant plus incompréhensible que certaines concurrentes de Ferrari, Alpine F1 notamment, étaient très clairement en difficulté depuis plusieurs tours avec le pneu dur et que leurs temps ne s’amélioraient pas.
"La Formule 1 est la catégorie reine, tout y est au top niveau. Pas seulement les pilotes mais aussi les mécaniciens, les ingénieurs et les stratégistes," a déclaré Villeneuve.
"Comment est-il possible que plusieurs équipes, pas seulement Ferrari, prennent la décision de chausser les pneus durs ? Alpine avait pourtant prouvé que c’était un pneu de merde. Ils n’ont pas regardé la course ou quoi ?"
Le Canadien a d’ailleurs raison de rappeler qu’outre Ferrari et Alpine, McLaren, Haas et Alfa Romeo commettaient elles aussi la même faute stratégique en Hongrie. Il se demande ainsi comment une équipe sur deux a pu commettre une telle erreur de jugement.
"Quelque chose a terriblement mal tourné. C’est incompréhensible qu’une telle chose se produise dans un sport où seuls les meilleurs des meilleurs travaillent."