James Vowles, le nouveau directeur de Williams F1, est convaincu que son équipe parviendra à signer des résultats encore meilleurs que les performances entrevues jusqu’ici en ce début de saison, avec notamment la huitième place d’Alex Albon en qualifications à Melbourne.
"Il y aura des circuits qui vont mieux nous convenir. Si vous regardez l’année dernière et ce qui s’est passé avec Williams, il y a eu des circuits où cette voiture était compétitive" se remémore Vowles. "Monza était l’un d’entre eux, et d’après les caractéristiques de la voiture, je pense qu’elle le sera à nouveau cette année."
"Il y a des circuits où la voiture était médiocre comme Barcelone, et elle le sera à nouveau. Il y aura donc des hauts et des bas tout au long de la saison. Cependant, même avec cela comme base, nous sommes toujours en train de nous battre avec les deux ou trois équipes qui nous entourent."
Vowles fait référence à Alfa Romeo F1, à AlphaTauri et à Haas, car il juge que McLaren va réussir à se détacher des quatre équipes du fond de grille une fois que la malchance et les problèmes inattendus la quitteront.
"McLaren va régler ses problèmes, j’en suis convaincu. Cette voiture est rapide. Nous devons donc reconnaître que nous devons prendre tout ce que nous pouvons d’eux jusqu’à ce que cela se produise, mais il y a encore des équipes dans et autour de notre région de performance."
Vowles est "revenu en arrière" chez Williams
L’ancien stratège de Mercedes F1 reconnait qu’il découvre des choses qui l’étonnent au sein de sa nouvelle équipe, en matière de fonctionnement : "Il y a ce que je considérerais comme des bases qui sont en place dans d’autres équipes, et qui le sont depuis près de 15 ans."
"C’est le cas en particulier, par exemple, autour de certains systèmes logiciels. Ce sont des systèmes logiciels qui vous permettent de bien comprendre où se trouvent toutes vos pièces, mais qui n’existent tout simplement pas chez Williams."
Il salue le travail effectué dans ces conditions mais veut des processus plus établis : "En conséquence, ce qui m’impressionne, c’est qu’avant mon arrivée, ils ont construit la voiture que vous voyez devant vous, 15 000 pièces assemblées, montées, fonctionnant et semblant faire le tour de la piste assez rapidement."
"C’est un exploit incroyable, mais ce n’est clairement pas la façon dont nous pouvons progresser. Nous avons donc besoin de systèmes et de structures en place, et c’est probablement ce qui m’a le plus fait revenir en arrière."