James Vowles a pris conscience cet hiver, lorsqu’il a décidé des timings de production de la FW46, de sa responsabilité en tant que directeur de Williams F1. Le Britannique a compris qu’il avait tout le destin de l’équipe entre ses mains.
"En ce qui me concerne, je n’ai peut-être pas pris conscience du poids qui pèse sur mes épaules, mais nous avons poussé les choses jusqu’à la limite et très tard, cela ne fait aucun doute" a déclaré Vowles.
"Il y a eu des moments où je n’ai pas hésité à admettre que je n’ai pas dormi pendant plusieurs jours, parce que le poids d’un millier de personnes pèse sur mes épaules. Je suis convaincu que ce que nous faisons est bon pour l’avenir et c’est cette confiance qui me permet de réunir toute l’équipe et d’en parler."
"C’est ce que nous avons fait ces dernières semaines, puis nous nous sommes rassemblés en tant que groupe de personnes en terminant avec le premier allumage de la voiture, ce qui est une occasion exceptionnelle."
Pour libérer de la pression à son équipe, il a endossé lui-même le risque d’un possible échec : "J’ai fait comprendre à l’organisation que le poids de l’échec reposait sur mes épaules, et je ne veux pas que d’autres soient limités par la peur de l’échec, ou que quiconque soit limité par la peur de dépasser les limites de ce qu’il sait faire."
"Je leur ai dit ’le moment est venu de rompre avec ce que vous savez, de revenir aux fondamentaux et de recommencer, et vous avez mon soutien’. Pour avancer, il ne faut pas se contenter d’être huitième ou septième. Je ne serai satisfait que lorsque nous nous battrons pour les championnats du monde et que nous gagnerons des championnats."