Les commissaires sportifs de la FIA sont-ils devenus plus tolérants après les polémiques de ces dernières courses ?
Michael Masi, le directeur de course de la FIA assurait après Silverstone que ce n’était pas le cas.
"Les commissaires ont le droit d’enquêter sur ce qu’ils veulent. Il n’y a pas de consigne de ma part et je n’ai pas rapporté moins d’incidents à soumettre à leurs investigations comme certains ont pu le dire," avait déclaré Masi dans des propos que nous vous rapportions il y a une dizaine de jours.
Masi ajoutait qu’il avait même "plutôt tendance à signaler des choses qu’à ne pas le faire", que "les commissaires ont aussi le droit d’investiguer directement des actions sans que cela passe par moi" et, enfin, que "c’est la même philosophie depuis le début de l’année" quant au fait de laisser plus de liberté aux pilotes de s’affronter en piste.
Mais, à Hockenheim, l’un des commissaires sportifs habitués maintenant à ce poste, l’ancien pilote de F1 Derek Warwick, a contredit Masi !
"Nous avons une nouvelle approche. Ce qui s’est passé en Autriche entre Verstappen et Leclerc en fin de course nous a donné une nouvelle direction."
"Le verdict (pas de pénalité) sur le cas Verstappen / Leclerc était à la limite, à peine acceptable mais il était justifié," dit-il.
Les commissaires sportifs ont-ils décidé d’eux-mêmes d’être moins sévères ? C’est tout à fait possible puisque le directeur de course ne peut influencer leurs décisions.