L’absence de Lewis Hamilton des activités ’médias’ de la veille a été expliquée par Mercedes par le fait que le Britannique était touché par la mort de Niki Lauda, annoncée très tôt mardi.
Mais plusieurs personnes du paddock n’ont pas compris que le quintuple champion du monde n’ait pas au moins pris la parole pour évoquer l’Autrichien, tout en mettant de côté l’aspect sportif de ce week-end de Formule 1 à Monaco.
Le plus virulent a sans doute été John Watson, ancien pilote de F1 et aujourd’hui consultant pour la télévision. Watson a couru du temps de Lauda dans les années 70 et 80.
"Si cela avait été Lewis qui était mort, Niki aurait pris la parole. Niki aurait utilisé son langage très cru pour dire à quel point Lewis était quelqu’un de bien. Lewis n’a pas connu le temps où nous risquions vraiment nos vies à chaque course," lance Watson.
"Pour faire bref je trouve son absence pathétique. J’aimerais bien savoir comment Lewis peut justifier ça. Il aurait dû parler, par respect pour celui qu’il considère son ami. On peut être en colère suite au décès de quelqu’un, mais de là ne pas pouvoir en parler. On sait à quel point Niki l’a aidé. Lewis est juste pathétique à ce sujet."