Mark Webber reste assez incrédule devant les difficultés de Sebastian Vettel chez Aston Martin F1, et pense qu’il s’est grandement épuisé au fil des années chez Ferrari. Celui qui a fait équipe avec l’Allemand lorsqu’il était au sommet de sa carrière ne le reconnaît pas.
Vettel a souffert pendant plus de deux années chez Ferrari et n’a jamais réussi à se faire aux monoplaces à l’appui réduit à partir de 2019. En dépit de la quantité globale d’appui que développent ces voitures, Webber pense que Vettel manque de confiance et d’aisance avec ce règlement.
"Je pense que sa confiance est vraiment basse maintenant" a déclaré l’Australien. "Le temps qu’il a passé chez Ferrari ne lui a pas réussi. Ce sport met les hommes et les femmes à rude épreuve. Mais dans son cas, ça a duré pendant une très longue période de temps."
"Je pense que les standards des monoplaces actuelles ne conviennent pas très bien à Sebastian, ce n’est pas son type de voiture. Il aime les voitures avec beaucoup de grip, beaucoup d’appui et c’est un pilote très délicat, avec beaucoup de feeling avec la voiture."
"Rappelez-vous Monza sous la pluie avec la Toro Rosso (en 2008, ndlr). C’était incroyable, il a lâché tout le monde ce jour-là. Mais quand il y a moins d’adhérence, les voitures donnent moins de confiance avec les Pirelli, et ce règlement ne lui convient pas."
"C’est un problème pour lui, mais il faut être bon avec tous les règlements. Regardez Hamilton, il est fort tout le temps. Je pense que les étoiles se sont un peu alignées contre Seb. Et il se fatigue car il a fait beaucoup d’efforts pour Ferrari."
Bien que les deux hommes furent rivaux, Webber ne se délecte aucunement des difficultés de son ancien équipier : "Je n’aime pas ça. Les gens pensent que j’aime le voir souffrir mais non, je ne suis pas heureux. Je veux le voir réussir parce que c’est très bizarre de le voir aussi différent de ce qu’il a été."
"Mais c’est la F1, on ne peut pas ne pas plaindre les pilotes qui ne sont pas performants. C’est le plus haut niveau, nous devons célébrer les pilotes comme [Lando] Norris, [Charles] Leclerc ou Max [Verstappen] qui réussissent. Si vous êtes un pilote qui est en fin de carrière ou qui souffre, vous devez aussi en parler."