Nicholas Latifi attend toujours de pouvoir disputer son premier Grand Prix en Formule 1.
Le pilote Williams devait faire ses débuts officiels en course à Melbourne, en Australie, mais la crise sanitaire du Covid-19 a tout remis en question et décalé le calendrier.
"On parle d’une reprise en Autriche, au début de juillet, mais on n’en sait pas beaucoup plus pour la suite de la saison," confie le Québécois au journal La Presse.
"Il y aura de toute évidence beaucoup de courses dans un court laps de temps, avec plusieurs week-ends consécutifs de compétitions. Et les premières épreuves, au moins, seront disputées sans spectateur. On parle d’un Grand Prix au Canada, peut-être au début de l’automne. Ce serait évidemment différent de la chaleur de l’été, mais j’anticipe beaucoup ce premier Grand Prix à la maison, et ce n’est pas le froid ou la météo qui va me déranger !"
Latifi sait qu’il ne dispose pas d’une monoplace capable de jouer les gros points mais il a tout de même senti bien des améliorations cet hiver.
"C’est vrai, dès nos premiers tours de piste, en février lors des essais présaison, nous avons constaté que la voiture répondait beaucoup mieux et que nous étions plus près des autres équipes du milieu de peloton."
"Tout le monde chez Williams a beaucoup travaillé pour corriger la situation, et les résultats sont visiblement positifs. Cela dit, c’est difficile d’avoir une idée précise de notre compétitivité par rapport aux autres équipes. Nous étions à quelques heures de le savoir, à Melbourne, quand la saison a été interrompue. Il va falloir patienter encore quelques mois avant d’avoir la réponse !"
En attendant, Latifi passe son confinement à Toronto, après une sensation "très étrange" vécue à Melbourne,
"C’était vraiment très étrange comme atmosphère. Chaque saison, on se prépare tellement pour ce premier Grand Prix, et cela aurait été mon premier. Il y avait donc de la déception, bien sûr, mais nous avons vite réalisé la gravité de la situation et compris que d’autres courses allaient aussi être annulées. Dans les premiers jours, on ne savait pas trop ce qu’il fallait faire, et j’ai décidé de rentrer au Canada. On pensait que ce serait une affaire de quelques semaines, mais j’y suis encore et cela va prendre encore plusieurs semaines avant que je puisse retourner en Grande-Bretagne pour reprendre le boulot chez Williams."