Williams a pu mettre les doigts sur ses problèmes en interne à la suite de deux années médiocres, 2018 et 2019 notamment, lorsque les FW41 et FW42 qui ont été conçues se sont révélées peu performantes.
C’est l’analyse que livre George Russell aux médias à quelques heures du début du week-end japonais.
"L’équipe avait conçu une voiture très rapide en 2014 et cela nous a servi en 2015 et en 2016 aussi. Mais cela masquait les vrais problèmes en interne et ils ne sont pas remontés tant que l’équipe n’est pas tombée sur un os, puis un autre," explique le Britannique.
"Ces années-là, Williams a pu bien profiter d’une voiture très bien née et aussi d’un moteur Mercedes qui dominait nettement la concurrence."
Lorsque les choses ont mal tourné, plusieurs problèmes sont apparus à l’usine et même Paddy Lowe n’a pas réussi à les résoudre.
"Il fallait faire une grosse remise à zéro, c’est ce qui a été fait ces derniers mois. Cela a été bénéfique puisque nous commençons de nouveau à avoir des pièces plus performantes que les précédentes quand les évolutions arrivent."
"Avant, ce n’était pas correct. Williams a dû tout passer en revue, en détails, service par service, poste par poste. C’est tout ce que vous pouvez faire lorsque vous vous retrouvez dans une situation comme ça."
"C’est aussi pour cela que je suis bien plus confiant pour 2020. Même si la base de la FW43 sera la même, l’équipe va corriger au fur et à mesure tout ce qu’elle peut et continuer à monter notre niveau de performance comme lors des dernières courses. Et nous avons évidemment envie de profiter du règlement 2021."