Alex Albon révèle qu’il a commencé à piloter la monoplace 2024 dans le simulateur de Williams F1 depuis le mois d’avril. Le pilote veut ainsi avoir le maximum de temps pour corriger les défauts de comportement des monoplaces de l’équipe.
Une situation similaire à McLaren, qui peine à gommer les défauts de ses voitures depuis plusieurs saisons. Néanmoins, Albon a bien noté que Lando Norris et Oscar Piastri ont encore du travail à faire en ce sens, et il veut effectuer le même dans son équipe.
"Si vous écoutez les commentaires de Lando et d’Oscar, ils ne disent pas que la voiture elle-même s’est améliorée en termes d’équilibre, ils disent simplement qu’il y a un peu plus d’appui" a déclaré Albon à Speedcafe. "Ils ont fait un grand pas en avant dans ce sens, mais pas dans la façon dont la voiture se pilote."
"Cela dit, j’ai commencé à travailler sur la voiture de l’année prochaine depuis le mois d’avril sur le simulateur et à modifier les caractéristiques de la voiture pour essayer d’atténuer certains des problèmes d’équilibre que nous rencontrons depuis quatre ou cinq ans. C’est l’une des grandes priorités pour l’année prochaine."
Albon révèle comment, malgré le changement de philosophie, les mêmes défauts peuvent subsister d’une voiture à l’autre : "C’est l’ADN de la voiture. La plupart des équipes, la façon dont elles sont organisées, la culture qui y règne, les philosophies qui y sont appliquées, tout cela se cumule."
"Je ne peux que comparer avec les commentaires de Nicky [Latifi], qui est passé de la voiture 2021 à la voiture 2022, et qui a dit exactement la même chose : les mêmes limites, mais aussi les mêmes points positifs. C’est juste que le monde de la F1 est assez unique de cette manière, et c’est pourquoi il est difficile de le changer, parce qu’il peut être très enraciné."
"C’est aussi la raison pour laquelle les équipes recrutent dans d’autres équipes ; vous avez besoin d’une vue d’ensemble complète de la façon dont les autres équipes conçoivent leur aérodynamique ou leurs philosophies et autres."