Malgré un bilan difficile cette saison, Williams ne lâche rien et continue à faire évoluer sa FW42. La monoplace était nettement en retard en début de saison mais de gros progrès ont été effectués, comme le détaille la directrice de l’équipe.
"Il y a eu beaucoup d’améliorations mécaniques, et que vous n’avez peut-être pas vu, mais qui ont aidé à stabiliser la voiture et à donner confiance aux pilotes" a expliqué Claire Williams. "Beaucoup de travail a été fait pour ces pièces."
"Mais évidemment, nous voulions concentrer sur notre performance aéro aussi car c’est là où nous étions vraiment en retard après cet hiver. Mais en mettant en place cette approche déjà testée l’an dernier, nous savions qu’il faudrait du temps pour que tout cela porte ses fruits."
Les dernières pièces apportées ont toutefois permis à l’équipe de voir que le travail allait dans la bonne direction : "Je pense que les déflecteurs nous ont probablement confirmé que la direction choisie par le département aéro est la bonne, nous avons attendus longtemps pour nous en assurer."
"Nous avons une corrélation fantastique entre la piste et la soufflerie. Le travail effectué avec les grilles de capteurs, sur le travail de simulation, ainsi que la direction prise dans le travail lui-même, nous ont vraiment aidés a pouvoir avancer sur le plan aérodynamique."
Et cela se voit, puisque George Russell a manqué de peu la Q2 en Hongrie, et affichait un rythme qui le plaçait quasiment dans le peloton : "Je pense que George a décrit cela comme cinq pas en arrière pour dix en avant. C’est exactement cela et il a fallu du temps pour le voir, et nous savions que nous allions devoir attendre avant d’en voir les bénéfices."
"On peut se perdre parfois dans l’aéro, et il fallait faire ces pas en arrière. Maintenant, je pense que nous voyons que nous sommes capables d’avancer, et on espère rapidement. On se sent en meilleure position qu’avant et il faut continuer ce développement en espérant que l’on puisse réduire l’écart avec la neuvième place."