Lors du week-end du Paul Ricard en France, pour la première fois, les deux pilotes Williams, Alexander Albon et Nicholas Latifi, disposaient en même temps du package évolué.
Le retour des deux pilotes est-il le même sur l’apport de ces évolutions ? Le PDG de Williams F1, Jost Capito, a livré une réponse rassurante…
« Majoritairement, oui. Mais comme vous le savez, Alex a beaucoup plus d’expérience maintenant, parce que c’est sa troisième course avec le package aérodynamique évolué et pour Nicky c’est complètement nouveau. Donc il doit s’habituer à ces évolutions. Mais le comportement de la voiture est le même. Donc ils rapportent le même comportement de la voiture. »
A quel point ces évolutions permettent à Williams de faire un pas en avant dans la hiérarchie ?
« Nous sentons que nous avons fait un pas en avant raisonnable. Vous savez, c’est un concept aérodynamique différent. Nous avons vu qu’il y avait beaucoup de potentiel dans ce concept et nous sommes déjà meilleurs que nous l’étions avec l’ancien concept. »
Un effet notable sur Alexander Albon ?
Alexander Albon en particulier a dit avoir retrouvé, depuis trois courses, comme une nouvelle jeunesse au volant de cette Williams F1.
Pour Capito, ces évolutions permettent aussi à Albon de pouvoir déployer tout son potentiel dans la voiture, tout en gagnant en confiance à la fois dans sa F1 et dans le retour d’expérience avec son équipe.
« La voiture maintenant avec les évolutions offre plus de confiance au pilote. Et elle est plus stable, donc c’est sûr que ça améliore sa confiance. Mais vous savez, Alex n’était pas dans la voiture pendant un an. Il a été fort dès son retour dans la voiture. Vous devez développer la relation avec le pilote, les ingénieurs, l’équipe, et cela prend quelques courses et je pense que maintenant nous sommes une équipe qui fonctionne bien et Alex se sent très bien chez Williams. »
« J’ai été très impressionné par Alex. Alex est un gars très gentil et très bien comporté en dehors du cockpit et quand il ferme sa visière, il devient un vrai combattant. Et puis nous le développons et lui disons que tu peux aussi être un peu plus combatif en dehors de la voiture, quand tu parles aux ingénieurs, sois un peu plus dur avec eux. Maintenant, comme la relation entre le pilote et les ingénieurs se rapproche, cela s’améliore aussi. »
« Mais nous sommes très impressionnés par lui. Et comme je l’ai déjà dit, l’année passée hors de la voiture lui a permis de bien comprendre comment la dynamique d’un pilote et de l’équipe fonctionne, car il a vu l’équipe travailler avec les pilotes de l’extérieur, cela l’aide beaucoup. »