Alex Albon était satisfait après la première matinée d’essais de Williams F1, durant laquelle il a pu constater que les problèmes principaux qui touchaient l’équipe l’an dernier sur le tracé de Bahreïn avaient été en grande partie réglés. Cependant, il admet que l’équipe a connu d’autres problèmes en contrepartie.
"Il est tôt, on règle les problèmes que l’on a sur la voiture, car certains virages étaient les pires pour notre voiture et ils semblent être mieux. Mais en conséquence, on affronte d’autres problèmes, enfin pas des problèmes mais des compromis d’équilibre" a déclaré le pilote.
"On a trois jours, ce qui ne semble pas assez, mais on progresse. C’était bien, il y avait du vent, il faisait chaud, ce ne sont pas toujours les conditions les plus agréables pour piloter, mais les problèmes à la fin de la séance sont maintenant réglés."
En effet, il a dû s’arrêter en piste à cause d’un problème mécanique identifié et réglé : "J’essaie de comprendre la voiture, de comprendre son enveloppe, il y a encore du chemin à faire, il faut comprendre à quel point la voiture est différente, ce qu’elle est. Un problème de pompe à essence, et la voiture s’est mise en mode sécurité assez rapidement."
Albon étudie désormais le roulage de son équipier, Logan Sargeant, qui est au volant cet après-midi : "Je vais être attentif, voir ce que Logan aura à dire. On a fait la journée de tournage hier donc on a une idée de ce que donne la voiture. Mais on va essayer de faire en sorte de revenir avec un plan pour demain et pour vendredi."
"Il vaut mieux que les problèmes arrivent maintenant"
James Vowles, le directeur de Williams F1, est heureux de savoir que ce problème est réglé avant le début de saison : "Ce matin, on n’a pas fait de runs de performance. On a commencé avec les grosses grilles, et l’on ne peut pas faire de performance avec ça."
"Il a ensuite été ralenti par un problème qui nous a ensuite arrêté en piste. C’est quelque chose qui n’est pas arrivé lors de la semaine de travail virtuel, mais il vaut mieux que le problème arrive maintenant que la semaine prochaine, car il n’y a pas de point en jeu. Cela nous retardera."
Le Britannique a connu son premier hiver à la tête de l’équipe, et il reconnait que le moment où la FW46 a pris la piste a été quelque chose de particulier pour lui, marquant le début d’une nouvelle ère.
"La fierté était le principal sentiment et voici la raison : Williams a été dans une situation différente pendant les années précédentes, et l’on voulait faire une transformation. Et pour faire ça, on doit prendre des risques énormes. On a changé l’aéro et la direction, la mécanique."
"On n’a pas changé le châssis, mais la manière dont nous créons la fibre de carbone. Et il y a eu beaucoup de fierté de voir tout cela se matérialiser. La journée de tournage hier était le premier moment où l’on a vu cela et où l’on a vu que c’était une affaire d’équipe."
Williams veut maintenant vérifier que ses données correspondent aux simulations : "Sur la voiture, on doit voir si l’on a réglé les problèmes d’équilibre qu’on avait l’an dernier, et si l’on peut trouver de la performance. On doit s’assurer de la manière dont la voiture est corrélée, et de cette corrélation, voir ce que l’on change et comment on le change."
"La beauté de Bahreïn, c’est qu’on va rouler au soleil et le soir, ce qui est similaire à ce qu’on fait en week-end, et cela nous dira comment la voiture se comporte dans diverses conditions, et nous donnera des outils pour mieux la comprendre."