A Zandvoort, Alex Albon a été disqualifié après sa belle huitième place en qualifs, car le plancher de sa Williams FW46 était trop large. Le directeur de l’équipe, James Vowles, a révélé qu’il était assez simple de le régler, mais que les causes de cette non-conformité sont encore en cours d’étude.
Vowles a confirmé qu’en travaillant sur la zone du plancher qui était trop large à l’arrière avec "du papier de verre de 400 grains pendant une minute", le travail a été fait, permettant à Albon de prendre part à la course. "Une enquête est toujours en cours. Cela vous montre à quel point le problème est complexe."
Vowles a expliqué que Williams F1 a deux méthodes pour vérifier les voitures avant de les envoyer sur le circuit, et que la deuxième qui a été testée a pu provoquer une erreur supplémentaire.
"Le premier est fondamentalement un gabarit, c’est-à-dire qu’il reproduit la largeur légale du plancher, et il s’inscrit dans ce cadre, donc en d’autres termes, le gabarit est légal. Le deuxième contrôle a été effectué sur la voiture à l’usine, le mardi, et ces deux vérifications ont révélé que la voiture était effectivement légale."
"Il y a eu un autre contrôle jeudi, qui a montré que la voiture était légèrement au-dessus, et par légèrement au-dessus, j’entends des décimales d’un millimètre fondamentalement. Cependant, nous avons fait deux choses. On ajuste toujours le plancher pour s’assurer qu’il est aérodynamiquement dans la bonne zone."
"Je crois personnellement que l’un de ces ajustements a mis le plancher dans une zone où il était légèrement plus illégal que cela, et cela nous a poussés au-delà de la limite. Dans ce genre de situation, on essaie toujours de ramener les choses à zéro, et on ne veut pas être en dessous de deux millimètres."
"Ce n’est pas important partout sur le plancher, mais il y a quelques régions où c’est important. Il s’avère que l’endroit où nous étions dans l’illégalité n’est pas du tout important d’un point de vue aérodynamique. Nous aurions très bien pu être en dessous."
Le Britannique a conclu que son équipe "n’avait pas fait un assez bon travail pour scanner et s’assurer de copier les procédures que fait la FIA. Car quand on parle de dixièmes de millimètres, ça ne change pas assez pour vous faire perdre des positions."