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Williams F1 accepte la ’frustration’ des sacrifices faits pour le long-terme

Robson explique les choix techniques effectués

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Williams F1 aurait pu progresser plus vite sur sa monoplace actuelle en sacrifiant certains autres points de travail, mais cela aurait pénalisé le développement de l’équipe elle-même. Sous l’impulsion du directeur James Vowles, elle a notamment accepté de régresser sur certains points spécifiques, comme le poids de sa voiture, pour faire un travail de fond qui servira à l’avenir.

"Nous ne pouvons pas perdre de vue le fait que nous avons fait un pas en arrière pour finalement faire quelques pas en avant, et nous verrons ce qui se passera" explique le directeur de la performance, Dave Robson.

"De même, en particulier au début de l’année, à chaque fois que les qualifications étaient terminées, nous nous regardions et nous disions ’si seulement la voiture avait été à la limite de poids’. Puis on commence à regarder et on se rend compte qu’on aurait été bien plus loin."

"James a très bien dit qu’il ne fallait pas penser comme ça, mais sur le moment, c’est évidemment frustrant. Et peut-être qu’avec un recul parfait, nous n’aurions pas changé ce que nous avons fait ou ce que nous avions prévu de faire - peut-être que nous aurions changé un peu notre façon de faire et peut-être que nous aurions commencé tout le processus plus tôt."

"Il y a donc une certaine frustration et un certain regret sur le moment, mais je pense que nous pouvons tous voir la situation dans son ensemble et ce vers quoi James essaie de nous mener. C’est donc une petite douleur à court terme, mais je pense que nous pouvons tous voir où cela va nous mener."

Des "ramifications" sur le développement global

Robson explique que Williams a progressé sur sa conception du châssis, qui est lui-même plutôt léger, mais que cela a eu un impact sur le travail effectué sur d’autres pièces : "Je pense que nous pouvons regarder en arrière et dire que nous avons été assez ambitieux avec ce que nous avons entrepris au cours de l’hiver."

"Nous avons complètement modifié la façon dont nous fabriquons le châssis, ce qui nous a permis de réduire le poids du châssis et d’effectuer un travail de recherche et développement très utile qui se répercutera dans les années à venir."

"C’est donc l’un de ces grands cas où nous avons relevé un grand défi technique et, bien que cela n’ait pas été exactement prévu lorsque nous nous sommes engagés dans cette voie, évidemment, la décision a été prise assez tôt mais le résultat a été un peu plus compliqué que prévu."

"Cela a eu des ramifications pour d’autres pièces dont nous avons dû précipiter la conception. Le résultat net est donc que, bien que le châssis ait constitué un bon pas en avant, la voiture a fini par être plus lourde qu’elle ne l’aurait dû."

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