Williams F1 continue de se restructurer après l’arrivée de James Vowles au poste de directeur. Ce dernier révèle que la priorité est désormais donnée au sein de l’équipe à la partie technique du personnel, et notamment l’arrivée prochaine d’un possible grand nom au poste de directeur technique.
"Ce que je peux dire, c’est la chose suivante : Depuis que j’ai commencé, mon objectif principal est de m’assurer que nous disposons de la bonne structure technique" a déclaré Vowles, ne confirmant pas les rumeurs, mais ne les infirmant pas non plus.
"Depuis que j’ai commencé, c’est mon objectif principal... m’assurer que nous avons la bonne structure technique en place, et aussi mettre en place des structures qui nous permettent de vraiment avancer et de nous développer sans que les organes externes ne soient encore en place."
Et de confirmer que des recrutements vont prochainement arriver chez Williams, mais pas dans l’immédiat : "Avant la fin de l’année, vous verrez que la structure aura changé en interne avec le soutien de personnes extérieures."
"Mais nous n’en sommes pas encore au stade où je peux en parler davantage. Il s’agit d’une période très délicate, comme vous l’imaginez certainement pour d’autres organisations. Nous aurons bientôt des nouvelles, mais pas aujourd’hui."
Williams F1 n’a "pas besoin" d’un PDG
Vowles a repris le rôle de directeur, mais celui de PDG qu’occupait aussi Jost Capito est resté vacant. Selon le nouveau team principal, il n’y a plus besoin de ce rôle après que Frédéric Brousseau est devenu directeur des opérations, et Paul Asencio directeur des revenus.
"Les deux ont des avantages et des inconvénients. Nous n’avons pas de PDG ici. Mais j’ai ce que j’appelle un comité de gestion incroyable. Il n’y a pas beaucoup de monde, mais nous avons quelqu’un qui s’occupe des ressources humaines, quelqu’un qui s’occupe des opérations, quelqu’un qui s’occupe des revenus."
"Et nous avons quelqu’un qui se concentre sur l’aspect financier, qui remplit efficacement le rôle de PDG, et qui se réunit une fois par semaine. Mon lien avec le conseil d’administration est également très étroit. Il est rare que nous ne nous soyons pas parlé cinq fois par jour."
"Il ne s’agit donc pas d’un conseil d’administration typique, tel qu’on le conçoit habituellement. C’est pourquoi je ne pense pas qu’un directeur général soit nécessaire au sein de cette organisation à l’heure actuelle, car les contacts sont très étroits."