Williams F1 a terminé bonne dernière du championnat des constructeurs en 2018, et l’équipe basée à Grove est toujours la dernière cinq ans plus tard.
Au Canada, James Vowles, le directeur de l’équipe a demandé du temps.
"Certains outils chez Williams sont dépassés depuis 20 ans. Dans certaines zones, il n’y a pratiquement pas eu d’investissements pendant deux décennies jusqu’à l’arrivée des nouveaux propriétaires. Certaines des installations étaient à jour... mais pour l’an 2000, pas pour 2020."
"C’est pourquoi nous avons du mal à sortir des évolutions correctes, et les sortir pour les deux voitures. Je l’ai dit, cela va être un travail à long terme et il y a des choses à casser et reconstruire comme je l’ai dit récemment (à lire ici)."
Alex Albon, qui aura cette FW45 évoluée à Montréal ce week-end, admet que la situation de l’équipe n’est pas facile.
"Nous nous sommes un peu éloignés du peloton au cours des dernières courses alors j’espère que ces évolutions pourront au moins nous ramender dans la lutte.
"Nous avons travaillé dur ces dernières semaines. Au simulateur, c’est assez similaire. C’est plus une différence générale d’appui. Nous avons fait du bon travail alors j’espère que cela pourra nous ramener dans la zone des points."
Qu’attend-il du Canada ?
"J’aime bien ce genre de circuits. J’ai l’impression qu’il y a un peu plus à gagner avec un bon pilotage, parce qu’on cherche à réduire l’appui sur la voiture. Et il y a la météo… Le sec pour évaluer nos nouveautés, la course sous la pluie pour nous aider, ce serait l’idéal."