Trois pilotes Williams ont roulé ce vendredi en essais libres à Monza, pour le premier Grand Prix suite à la prise de contrôle de Dorilton Capital, et avant le départ de Claire et Frank Williams.
Les craintes de Spa, qui ne s’étaient pas confirmées, se sont hélas finalement vérifiées en Italie pour Williams : les deux monoplaces anglaises ont fini aux deux dernières places en EL2, loin derrière le 18e Romain Grosjean.
Nicholas Latifi constate les dégâts ce soir…
« Ce n’est un secret pour personne que nous avons beaucoup de traînée sur la voiture et que les lignes droites sont un peu difficiles. Nous étions assez loin en EL2 mais il y a encore beaucoup d’endroits où nous pouvons améliorer la voiture, elle n’est pas dans la fenêtre de fonctionnement que je veux, donc nous pouvons définitivement être plus proches que nous le sommes. Nous n’en sommes qu’au début et nous faisons normalement un pas en avant pour les qualifications. Il y a du travail à faire ce soir. »
" C’était délicat " remarque aussi George Russell.
« Nous sommes allés très loin dans les réglages pour mon deuxième relais avec peu d’essence et c’était trop loin, c’est pourquoi je n’ai amélioré que d’un dixième par rapport à mon premier relais. Notre rythme est certainement bien meilleur que ce que nous avons montré sur le papier aujourd’hui, mais je ne pense pas que nous soyons nécessairement dans la lutte avec Alfa et Haas ce week-end. Les caractéristiques de ce circuit vont en effet à notre encontre. Nous serons cependant présents en course et nous verrons ce que nous pouvons faire. »
Roy Nissany a eu, quant à lui, une autre opportunité de rouler le vendredi matin. Sans casser la voiture, ce qu’on lui demandait.
« C’était une autre excellente session en EL1 et nous avons testé tous les éléments que nous voulions. J’étais très satisfait de ma propre performance, et l’équipe l’était aussi. J’ai l’impression d’avoir bien progressé depuis ma première sortie en EL1 à Barcelone. Nous avons bien performé là-bas et encore mieux aujourd’hui, je suis donc heureux, satisfait et c’était émouvant de piloter une piste aussi légendaire pour la première fois dans une voiture de Formule 1. Comme toujours, j’ai gardé mes émotions pour moi, j’ai mis mon mode robot en marche et j’ai performé. »
Dave Robson, directeur de la performance, persiste à penser qu’il y a « quelques progrès faciles à trouver pour Williams, notamment pour trouver un meilleur équilibre en lignes droites et en virages. »
L’ingénieur a rendu hommage au travail de Nissany, qu’il a jugé « de nouveau impressionnant avec son rythme et son retour d’expérience. »