James Vowles se félicite du début de saison de son équipe. Le nouveau directeur de Williams F1 est heureux de constater que le team de Grove a joué près du top 10 lors des trois premières courses de la saison.
"Nous en sommes à trois courses et ce qui est clair, c’est que sur les trois premières, nous avons été en position de nous battre pour les points à chaque fois" a déclaré Vowles. "À Bahreïn, cela s’est traduit par un point, alors qu’à Melbourne, nous ne sommes repartis avec absolument rien."
"Même en Arabie saoudite, il y a eu des moments où nous pouvions clairement faire un temps très compétitif et être dans le coup. Elle a besoin d’être perfectionnée, mais la voiture est là et cela me donne de l’espoir pour le reste de la saison, car nous aurons une voiture qui sera là ou à peu près."
Il note néanmoins que Williams devra aussi abandonner une partie du développement de son actuelle FW45 avec l’espoir de progresser davantage sur la conception de sa future FW46, et même après.
"Nous faisons tout notre possible pour développer, mais en gardant un œil sur l’avenir. Nous ne pouvons pas perdre de vue que nous voulons être un peu plus compétitifs l’année prochaine et l’année suivante. La seule façon d’y parvenir est de sacrifier ce que vous avez cette année dans le plafond budgétaire."
"Nous n’allons pas prendre des raccourcis"
Et Vowles d’expliquer les processus en cours au sein de Williams pour préparer l’avenir : "Vous avez toujours une soufflerie qui doit suivre le processus normal d’évaluation des performances et qui, j’en suis sûr, se traduit par des performances que nous pouvons ajouter à la voiture cette année."
"En outre, certains éléments ne sont pas tout à fait optimisés. Encore une fois, ces éléments n’ont pas nécessairement un coût important sur les performances de l’année prochaine, mais ils permettent d’avancer dans l’apprentissage. C’est là que nous investissons notre temps et notre argent."
"Toutefois, ce que je veux dire par là, c’est que nous n’allons certainement pas prendre des raccourcis pour pourvoir des postes techniques. Par exemple, nous pouvons donner à nos collaborateurs six mois au lieu de 12 ou 24 mois, nous trouverons les bonnes personnes et nous les mettrons en place."
"Nous n’allons pas précipiter le châssis de l’année prochaine, nous ferons en sorte de le faire d’une manière à laquelle je suis plus habitué et nous prendrons notre temps. Mais il faut s’assurer que nous gagnons en performance au fur et à mesure que nous faisons cela."