Williams a donc dévoilé ce lundi sa nouvelle livrée sur une monoplace de l’an dernier dans son usine d’Oxfordshire alors que la vraie FW45 roulera pour la première fois à Silverstone le 13 février.
Mais il y avait un absent de marque lors de ce lancement, le nouveau directeur d’équipe confirmé le mois dernier, James Vowles.
Vowles n’a pas été libéré par Mercedes F1 pour participer à cette présentation et il débutera dans son nouveau rôle le 20 février.
"Je suis sûr qu’il peut apporter beaucoup," commente Albon lorsqu’on l’interroge sur son nouveau patron.
"Nous avons eu une conversation téléphonique et avons dîné ensemble déjà. C’est agréable de voir ce qu’il pense et où l’équipe peut être. Avec son expérience chez Mercedes, j’espère que cela pourra faire avancer les choses et améliorer l’évolution de la voiture."
"C’est bien d’avoir un point de vue différent, venant d’une équipe qui a eu tant de succès. Vous pouvez très bien voir avec James qu’il a beaucoup d’expérience dans tous les domaines d’une équipe et j’espère que nous pourrons mettre cela à profit et bien l’utiliser."
Dave Robson, responsable des performances des véhicules chez Williams, ajoute que "ce que James apporte, c’est une riche expérience de Mercedes et de ses incarnations précédentes en tant que BAR et Brawn GP. Il sait ce qu’il faut pour être et rester au sommet. Il est très ambitieux et très intelligent."
Williams a été racheté par le groupe d’investissement Dorilton Capital en 2020. Il a augmenté ses investissements après des années de difficultés financières et l’équipe s’est lancée dans un processus de reconstruction qui, selon elle, prendra du temps.
Robson admet que "l’investissement avait été un problème avant que Dorilton ne prenne le relais. L’équipe recherche la stabilité avec l’arrivée de Vowles après une série de changements de managers.
"Nous sommes prêts à passer à la prochaine phase de développement et à un certain sentiment de stabilité. Pour cela un plan à beaucoup plus long terme nous sera très utile."